Kasaï oriental : Mathias Kabeya instruit pour la disparition des phénomènes « diamanyi » et « sukula mpanu » sur les marchés de Mbujimayi pour lutter contre la hausse de prix de maïs

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Soucieux de mettre fin à la hausse des denrées alimentaires sur les marchés de la ville de Mbujimayi, le Gouverneur de province Patrick-Mathias a convoqué à son cabinet ce lundi 25 juillet, les administrateurs des marchés et les Bourgmestres de cinq communes et le maire de Mbujimayi.

Le maire de Mbujimayi Louis d’Or Ntumba Tshiapota a fait savoir à l’issue de la réunion qu’il était question de dire à l’autorité les causes de la hausse de prix et les solutions y relatives, en vue d’alléger le panier de la ménagère secoué depuis près d’un mois. À l’en croire, les phénomènes communément appelés « diamanyi » et « sukula mpanu » qui s’apparentent à la retrocommission, ainsi que les marchés parallèles sont à la base de cette situation.

« Il a voulu savoir pourquoi les maïs montent de prix sur les marchés surtout à cette période ici. Nous avons, ensemble avec lui, essayé d’examiner toutes les données qui amènent à cette montée de prix, notamment la présence des marchés parallèles (des personnes qui achètent les maïs et les revendent à un prix élevé). Nous nous sommes attaqués également au problème diamanyi et sukula mpanu. Ce sont deux phénomènes diaboliques qu’on retrouve sur les marchés », a dit le maire de Mbujimayi.

Selon le numéro 1 de l’hôtel de ville de Mbujimayi, le chef de l’exécutif provincial a instruit les administrateurs des marchés en collaboration avec les autorités municipales et urbaines de tout faire pour mettre fin à cette hausse de prix basée sur la spéculation.

« Il a été question que les administrateurs des marchés, ensemble avec les autorités des communes et la ville, que nous puissions, sur instruction de l’autorité provinciale, faire en sorte que ces phénomènes là, diamanyi et sukula mpanu puissent disparaître de tous nos marchés et que le Gouverneur a chargé tous administrateurs de pouvoir faire un effort pour que cela puisse disparaître« , a dit Louis d’Or Ntumba Tshiapota.

Un autre facteur favorisant la hausse de prix de maïs, c’est la « taxe qui existerait au niveau de l’entrée de la ville ». Par ailleurs, la situation des maïs qui seraient bloqués dans les wagons non alignés par la SNCC sont aussi à la base de cette flambée de prix. C’est dans ce cadre que l’autorité provinciale a invité tous les commerçants dont les wagons sont bloqués, de se manifester et présenter les preuves attestant qu’ils détiennent la marchandise, afin de lui permettre d’intervenir pour décanter la situation.

Patrick-Mathias Kabeya Matshi Abidi a demandé d’inventorier tous ceux qui exercent leurs activités commerciales dans les parcelles résidentielles et qui versent des frais aux responsables des parcelles. Louis d’Or Ntumba Tshiapota et ses collaborateurs Bourgmestres des communes, ont pris l’engagement d’accompagner l’autorité provinciale dans cette dynamique.

Marc Valentin Kalcind