Kasaï oriental : « d’ici là, on va parler un autre français à Mbujimayi en matière d’eau », dixit le directeur provincial de la Regideso

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Les travaux de construction des ouvrages d’adduction d’eau potable dans la ville de Mbujimayi ont franchi le denier virage. Pour le lot 1, ils sont déjà à 90% tandis que pour le lot 2, ils sont encore à 30%. C’est ce qu’a révélé le directeur provincial de la Regideso Lelo Mbudi ce mercredi 19 octobre lors de la visite d’inspection du gouverneur Patrick-Mathias Kabeya Matshi Abidi.

« Il a évalué l’état d’avancement à 90%. Mais nous avons aussi le lot 2 qui est complémentaire au lot 1. Là c’est environ 30%. Pour que la satisfaction soit parfaite, il faut que les deux lots atteignent 100%…Il y a de l’espoir sur ce que nous faisons parce que derrière nous, vous voyez que les châteaux d’eau sont déjà pratiquement finis. Il manque des accessoires qui vont venir. Les groupes motopompes sont déjà commandés et d’ici-là, on va parler un autre français à Mbujimayi en matière d’eau », a-t-il déclaré.

L’autorité provinciale qu’accompagnaient la Vice-Gouverneure Julie Kalenga Kabongo, les membres du comité provincial de sécurité et ceux du gouvernement provincial, ont visité les travaux de construction et ceux de l’élargissement du réseau de distribution d’eau grâce à la tuyauterie, visite appuyée par des explications techniques. La grande partie « des conduites est déjà posée et les ouvrages de génie civil sont très avancés», a confié l’ingénieur constructeur.

Mathias Kabeya a aussi pris connaissance de difficultés qui freinent l’avancement du projet. C’est notamment le blocage des matériels entre Lubumbashi et Mweneditu. A en croire le directeur provincial de la Regideso, le chef de l’exécutif provincial a promis son implication pour que ces matériels arrivent à Mbujimayi, afin de finaliser ce projet qui aura un grand impact sur la population urbaine dans la desserte en eau potable qui demeure un casse-tête pour les Mbujimayiens.

En attendant la fin de la construction de ces ouvrages, le directeur provincial de la Regideso estime qu’il faut à tout prix maintenir l’existant, en veillant sur les machines vétustes dont dispose cette société étatique.

« Nous devons continuer à travailler avec les vielles machines pour tourner. Là aussi nous demandons son [du gouverneur] assistance pour que nous continiuons parce que les nouveaux équipements ne sont pas encore en place mais le besoin en eau est là», a-t-il déclaré.

Marc Valentin Kalcind