Kasaï oriental : Un agent de transcom meurt molesté par les conducteurs motos

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Un agent du service de transport et voies de communication (TRANSCOM) Tshipadi Muipatayi Jean matricule 761 est mort le Samedi 14 Novembre dernier après avoir été molesté le vendredi 13 novembre par un groupe de conducteurs motos dans la commune de Bipemba.
C’est le ministre provincial de tutelle Joachim Kalonji Tshibumba qui l’a annoncé ce jeudi 19 novembre à coulisses.net.

Ces conducteurs motos se sont jetés sur « les agents de TRANSCOM, de DGRKOR, des éléments de la police qui sont dans le recouvrement forcé. Ils se sont pris à ces agents là. Ça dégénéré en jet des pierres, coups et blessures. Les agents qui étaient là ont pris panique. Un des agents TRANSCOM urbain a été sérieusement touché suite à ces coups et blessures. Dans la fuite, il a été encore appréhendé par un autre groupe de mototaxis qui l’ont presque achevé. Ce monsieur-là est allé chez lui. Il a succombé le 14 Novembre », a expliqué le ministre provincial des infrastructures, transport et voies de communication.

Le corps de l’infortuné est conservé à la morgue. L’inspection de police garde encore le corps pour dégager de manière officielle les causes de sa mort. « Il y aura des poursuites. Il y aura des enquêtes pour voir dans quelles circonstances monsieur Muipatayi est décédé », a renchéri le ministre.

Joachim Kalonji Tshibumba a condamné avec la dernière énergie cet acte cruel.  » C’est inacceptable », a-t-il déclaré, car les mototaxis ne peuvent pas se rendre justice. « Ils ne doivent pas s’en prendre aux agents de l’État et rester impunis », a-t-il martelé, avant de demander la collaboration de la population qui a vécu l’événement pour permettre à l’État de dégager les responsabilités et sanctionner les auteurs.

« Nous demandons à tout celui qui a une information sur les conditions de décès. Tout celui qui peut avoir l’idée ou le nom de l’instigateur ou des meneurs de cette bagarre-là, qui a dégénéré en jet des pierres sur les agents de l’État, d’aider l’État à avoir de la lumière et la vérité sur ce décès- là », a-t-il lancé.

Joachim Kalonji a appelé les propriétaires des motos à assumer leurs devoirs, en payant toutes les taxes et tous les documents exigés, pour les mettre à la disposition des conducteurs. Ces derniers n’ont pour rôle que, de percevoir les frais de transport et les verser auprès de leurs employeurs, pas de revendiquer sur ce qui est légal. Ils répondent sur la voie publique, devant les infractions liées au code de la route, a-t-il ajouté.

Marc Valentin Kalcind