Kasai oriental : L’OIM réunit les femmes au premier forum des quartiers à Dibindi
Listen to this articleA l’initiative de l’Organisation internationale pour les migrations, les femmes du quartier Dipumba 1 dans la commune de Dibindi ont participé ce mardi 23 fevrier au premier forum des quartiers.
L’activité à laquelle ont pris part les membres de la société civile, ceux du Conseil local pour la sécurité de proximité(CLSP) et de la police nationale Congolaise, a eu lieu à l’église Péniel sous la modération de Théo Kabeya. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de police de proximité et professionnalisation de la Police nationale Congolaise.
Premier forum où les femmes ont été invitées à réfléchir sur la gouvernance sécuritaire et discuter des violences faites aux femmes dûes à l’insécurité. Pour débattre de ces questions, les participantes ont été reparties en groupes.
Georgette Ndaya, bourgmestre de la commune de Dibindi, est présidente du Conseil local pour la sécurité de proximité. Pour elle, ce premier forum révèle un besoin de renforcement de capacités des femmes, souhaitant qu’elles parlent des problèmes liés à l’insécurité.
« Les femmes ont exprimé ce qu’elles ont sur les cœurs. Mais, il y a une confusion. Elles n’ont pas vraiment parlé de ce qu’on attendait d’elles. Parce que nous voulons qu’elles parlent des problèmes liés à la sécurité. Il y a un besoin réel en renforcement des capacités des femmes. Ce n’est que la première fois que nous commençons le forum« , fait-elle savoir.
Selon José claire Kabanga qui participe pour la première fois à ce forum, le retour de la police de proximité dans son quartier pourrait permettre de la sécuriser.
« Quand la police de proximité va venir dans notre quartier. Je pense que nous serons quand même sécurisées. Et surtout nous les mamans, quand je pars au marché. Pour rentrer chez moi, je ne suis pas en sécurité. Mais quand le bureau de proximité sera là, je pense que nous serons bien sécurisées », indique-t-elle, disant être satisfaite des discussions.
Prenant part à cette activité au nom de la société civile, Justice Tshiamala estime que les femmes ont pu lister les problèmes qu’elles rencontrent tous les jours.
« Mais ce qui est très important. Elles ont pu lister les types de problèmes qu’elles rencontrent et proposer des types de solutions. Pour que les problèmes rencontrés puissent trouver des solutions auprès des autorités« , déclare-t-il.
Ronsard Luabeya
