RDC: Patrick Muyaya et Thierry Moungalla dénoncent les insultes à l’égard du président Sassou Nguesso sur les réseaux sociaux

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Les relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville ne souffrent d’aucun problème diplomatique. Cette déclaration n’est pas une fin en soi. Les réseaux sociaux congolais ont explosé la semaine passée sur l’octroi de 12 milles hectares au Gouvernement rwandais. Ce qui, pour les Congolais, constituait un grand danger.

A l’occasion des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, les deux Premiers ministres de Congo-Kinshasa et Congo-Brazzaville se sont rencontrés et ont longuement échangé. Ce sont alors leurs porte-paroles des gouvernements Patrick Muyaya et son homologue Thierry Moungalla qui se sont confiés à la presse ce week-end.

« Les deux porte-paroles des gouvernements ont voulu ainsi dissiper tout malentendu entretenu dans l’opinion, à travers les réseaux sociaux, au lendemain de la visite d’État effectuée à Kigali, au Rwanda, par le Président Denis Sassou Nguesso. Premier à répondre aux questions de la presse, Patrick Muyaya a dit que la République démocratique du Congo et la République du Congo entretiennent de très bonnes relations, et il n’y a aucun problème diplomatique entre ces deux États. Au sujet de la visite du Président Sassou à Kigali, le ministre de la Communication et Médias de la RDC a souligné que le Congo-Brazzaville, tout comme la RDC, restent deux pays souverains », peut-on lire dans une dépêche du service de communication de la Primature.

Les deux homologues ont insisté sur le respect de la démocratie, notamment en ce qui concerne les divers commentaires faits sur les réseaux sociaux au sujet de la visite du président Sassou à Kigali. Toutefois, cela ne doit pas être une occasion de tenir des propos désobligeants sur les hautes personnalités politiques.

« Nous sommes dans un contexte démocratique, il n’appartient pas au Gouvernement de contrôler ce qui se dit. Mais plutôt à vous les professionnels des médias de voir ce qui se dit à propos des autorités. Lorsque nous nous exprimons, il faut tenir compte du rang des personnes dont nous parlons. On a le droit de critiquer les positions de Chefs d’État, mais on n’a pas le droit de les insulter », ont insisté Patrick Muyaya et son homologue Thierry Moungalla.

Ronsard Luabeya