Kasaï oriental : les jeunes leaders bénéficiaires du projet Tufaulu pamoja appellent à l’annulation du seuil électoral dans la loi électorale

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Les représentants des organisations des jeunes ont été mis à niveau sur les mécanismes de résolution des conflits et ont été entretenus sur la réforme de la loi électorale engagée à l’Assemblée nationale. C’est lors d’un séminaire qui s’est ouvert, ce jeudi 28 avril dans la salle de l’immeuble Procoki, sous la modération du Coordonnateur provincial Jean de Dieu Ndaya.

Pour commencer, le coordonnateur national des jeunes congolais pour le changement, Totoro Mukenge a échangé avec les jeunes sur la réforme de la loi électorale. Il a souhaité que les jeunes fassent des propositions concrètes en vue de l’amélioration de cette loi en faveur de la jeunesse de la République démocratique du Congo. Dans une déclaration qui a sanctionné son exposé, Totoro Mukenge a, au nom des structures des jeunes réunies, soumis aux autorités un certain nombre de propositions.

« Nous nous sommes mis d’accord que désormais il y ait 50% des noms des jeunes sur les listes des partis. Nous avions demandé que les cautions soient réduites de moitié pour permettre aux jeunes de postuler. Et donc, qu’il y ait une discrimination positive. Nous avons encore exigé qu’on puisse annuler le processus de cumul de mandat. On voudrait désormais que chacun, avant de postuler, puisse déterminer comment il va servir la population», a-t-il déclaré.

Il ajoute qu’il faut annuler les listes des candidats dont les suppléants sont les membres de famille. « Nous voudrons que ce soit des jeunes. Nous avons demandé que le problème de seuil soit annulé pour permettre aux jeunes qui sont compétents et influents dans leur milieu afin qu’ils puissent représenter la population», a-t-il indiqué. Son souhait est que les jeunes soient représentés dans les toutes les institutions. Car, dit-il, ils représentent 70% de la population. Il lance ainsi un appel à tous les jeunes à soutenir cette démarche. Totoro Mukenge renseigne que toutes ces propositions seront soumises à l’Assemblée nationale et au sénat.

Au sujet du club de paix, M. l’Abbé Alain Joseph Lomandja a partagé avec les jeunes sur les mécanismes de résolution des conflits. Il a appelé les jeunes à savoir analyser le conflit avant de passer à sa résolution. Le chargé de suivi et évaluation à la commission épiscopale Justice et Paix a laissé entendre qu’il faut toujours chercher à identifier les acteurs d’un conflit et les problèmes à la base de leur mésentente. Pour lui, malgré les formes de conflits qui puissent exister, M. l’Abbé Alain Joseph Lomandja a invité les leaders des jeunes à privilégier la réconciliation.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Tufaulu pamoja et se poursuivra ce vendredi 28 avril sous la facilitation du Coordonnateur provincial du projet Tufaulu pamoja Jean de Dieu Ndaya.

Ronsard Luabeya