Kasaï oriental : la Miba ne figure pas sur la liste des sociétés dont l’exploitation industrielle a généré des recettes en 2022

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Les performances de société minière de Bakwanga sont aujourd’hui jugées très faibles. Bien que considérée comme la principale productrice du diamant en RDC, l’entreprise minière a perdu cette réputation à la suite des déséquilibres financiers qui ont entrainé sa chute. Les récents chiffres publiés par la Cellule technique de la coordination et de planification minière (CTCPM) en disent plus sur ce qu’est devenue la société aujourd’hui.

D’après la Cellule technique de la coordination et de planification minière (CTCPM), l’exploitation industrielle de diamants en République Démocratique du Congo a généré des recettes de l’ordre de 62,3 millions de dollars américains pour l’exercice 2022. Mais sur ce montant, la Cellule ne signale nulle part dans son rapport ce que l’exploitation industrielle à la Miba a apporté. Les sociétés exemplaires sont les suivantes :

Au cours de l’exercice 2022, la société SACIM a réalisé les exportations estimées à 4 318 732,89 millions de carats de diamants pour les recettes chiffrées à 62,2 millions de dollars américains.La société KABE qui n’a produit que 4 015,08 carats de diamants industriels a réalisé les recettes évaluées autour de 86 025,14 USD pour toute l’année 2022.

Par ailleurs, la Minière de Bakwanga (MIBA), qui fut autrefois le maillon fort dans la production industrielle de diamants en République Démocratique du Congo, ne figure pas sur la liste des entreprises ayant marqué l’année 2022.

Pour 2022, la production industrielle de diamants est évaluée à plus de 4,3 millions de carats de diamants. Comparativement à l’année 2021 où l’exportation de diamants d’exploitation industrielle par des sociétés avait généré des recettes de l’ordre de 52 millions USD, il se dégage une hausse des recettes de plus de 10 millions USD entre les deux périodes.

Ronsard Luabeya