Kasaï oriental : La banque mondiale entend aider la province pour son développement
Listen to this articleLa banque mondiale veut aider la province du Kasaï oriental pour son développement par le biais de la coopération banque mondiale- RDC. C’est ce qu’a révélé Michel Muvudi, conseiller principal en santé du groupe de la banque mondiale ce jeudi 2 janvier 2020.
L’apport de cette institution de Breton wood sera essentiellement tourné vers le secteur de l’éducation et celui de la santé.
» Au cours de notre visite dans la province du Kasaï oriental, nous avons constaté qu’il y a assez de défis de développement et principalement le développement du capital humain. L’idée était de discuter avec l’autorité provinciale sur ses perspectives en termes de développement de cette province pour voir comment on peut l’aider notamment sur les investissements qui sont entrain de se préparer dans le cadre de la coopération entre la banque mondiale et la RDC, mais aussi du côté du capital humain, voir comment le groupe CIDE peut l’aider notamment sur les cinq(5) programmes que nous pilotons au niveau de la province » a-t-il annoncé à l’issue de la rencontre avec l’autorité provinciale.
Michel Muvudi estime que le plus important reste » l’investissement dans l’éducation enfin d’améliorer l’offre ».
Bientôt une mutuelle de santé au Kasaï oriental
Le conseiller principal en santé au sein du groupe de la banque mondiale a également annoncé la mise en place très prochaine « d’une mutuelle de santé au niveau de la province ». Ceci permettra de veiller à la santé de la population de la province.
Michel Muvudi a indiqué qu’ils travaillent dans plusieurs domaines.
» Nous sommes sommes aussi dans un processus continu de formation. Nous avons discuté avec l’autorité provinciale pour voir comment le CIDE peut aider dans la formation continue de l’administration publique (…), Nous travaillons sur une dynamique de solidarité. Que ça soit la cohésion ou le travail interprovincial. On doit beaucoup travailler sur la solidarité entre nous les acteurs au niveau provincial, autour de la coordination, autour du leadership de l’autorité provinciale, il y a moyen d’aller de l’avant » soutient-il.
Pour lui, » le développement n’est pas l’appanage d’une seule personne. Le développement c’est un paradigme qui doit se voir sous l’aspect collectif ».
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