Kasaï oriental : dernière phase du montage des usines de transformation de maïs 130 tonnes par jour et de manioc 100 tonnes par jour
Listen to this articleLa province du Kasaï oriental s’apprête à accueillir les usines de transformation de maïs et de manioc dans quelques mois. Les travaux de montage de ces usines ont beaucoup évolué et ont franchi la dernière étape à Nkwadi, dans le territoire de Tshilenge, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Mbujimayi chef-lieu du Kasaï oriental.
Il nous revient que le montage de ces usines a pris suffisamment du temps à cause notamment de la difficulté à faire parvenir les matériels nécessaires dans la province. Déjà, en août dernier, le responsable de l’institut international d’agriculture tropicale (IITA) pour l’agence du Kasaï oriental, avait fait savoir que ces ouvrages pouvaient commencer à être traités en octobre. « L’usine est fin prêt et d’ici la fin du mois nous allons commencer à tester avec les tubercules en octobre. Nous pouvons dire que l’usine sera déjà utilisable », avait confié docteur Paul à coulisses.net.
Une fois finies, ces usines auront la capacité de transformer 100 tonnes par jour pour l’usine de manioc (soit 250 kg de farine par jour) et 130 tonnes par jour pour celle de maïs. En effet, rien ne sera perdu dans la transformation. Même les épluchures seront transformées en aliment pour bétail.
« On vise l’économie circulaire dans la transformation, c’est-à-dire on transforme les tubercules de manioc en farine de haute qualité qu’on peut utiliser pour faire les pains et faire la pâtisserie. On aura aussi les épluchures qu’on va transformer en aliment pour animal et les poules, les poissons, et aussi on aura le biogaz, c’est-à-dire l’énergie qui sera aussi générée à partir de cette transformation », explique le docteur Paul.
Par ailleurs, le maïs sera aussi transformé en semoule de haute qualité tandis que le son servira à la transformation en aliment pour bétails. Ces usines ne pourront cependant pas bien fonctionner sans énergie électrique. C’est ainsi que tous les espoirs sont tournés vers les autorités politiques en vue de la construction d’une centrale hydroélectrique afin d’alimenter le site de Nkwadi qui abrite ces deux usines.
Marc Valentin Kalcind
