RDC : L’UDPS au pouvoir, le peuple ne trouve pas son compte (Dominique KABONGO cadre UDPS Canada)

RDC : L’UDPS au pouvoir, le peuple ne trouve pas son compte (Dominique KABONGO cadre UDPS Canada)
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Il est rare de voir un cadre de l’UDPS se prononcer sur des questions sur lesquelles certains ne sentiraient à l’aise. Dominique Kabongo Tshowa est un fervent membre de l’Union pour la Démocratie et le progrès social qui vit depuis des années au Canada. Dans ce pays, étant porte-parole du collectif des cadres de l’UDPS Extérieur, Dominique Kabongo a, dans une réflexion, fait une analyse de la situation sociopolitique au pays. Constatant que depuis l’avènement de son pays, les choses ne semblent pas décoller.

« Mi-mandat seulement, c’est la grogne sociale, les multiples scandales financiers au tour des deniers publiques, signaux économiques au rouge, incompatibilité au sein du fameux deal politique FCC- CACH, querelles intestines de bas étage, guerre de positionnement au sein du parti, insécurité persistante à l’est du pays et enfin la précarité absolue de la population », fait observer ce politologue de l’Université de York au Canada.

Pour lui, les 40 ans de lutte de l’UDPS, sont totalement représentés aujourd’hui par un désordre indescriptible. La grogne sociale illustre à suffisance qu’une majorité écrasante des congolais rejette aujourd’hui cette fatalité, laisse-t-il entendre.

Dans l’imaginaire collectif, la victoire de Tshisekedi à la présidence, estime Dominique Kabongo, était perçue comme une consécration d’une longue lutte de ce dernier.

Ce cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS, rebondit sur la dernière prise de position de la dissidence des cadres extérieurs de l’UDPS, qui a toujours soutenu depuis le 24 janvier 2019, qu’il n’avait pas lieu de célébrer, car le parti en soit n’étant pas au pouvoir. l’élection de Félix Tshisekedi, n’était pas la victoire de l’UDPS moins encore celle du peuple congolais. estimait la dissidence à son temps.

Dominique KABONGO, qui rappelle le déroulement des événements écoulés depuis l’élection de 2011, puis le débouchage de certains cadres de l’UDPS par le camps Kabila, ne donne aucune chance à la coalition au pouvoir qu’il désapprouve personnellement au profit de la cohabitation.

A la question qu’il s’est posée, Dominique KABONGO, estime que c’est ne pas l’UDPS qui est au pouvoir mais ses factions, précisément un courant à prédominance familiale et mercantile.

Rédaction

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