RDC: la situation sécuritaire de l’Est du pays au centre des échanges entre Jean-Pierre Bemba et l’Ambassadeur de l’UE
Listen to this articleLa situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo a été passée au peigne fin au cours des échanges que le Vice-premier ministre, ministre de la défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba a eus jeudi 13 avril avec l’Ambassadeur extraordinaire et chef de la délégation de l’Union Européenne en République démocratique du Congo, Jean Marc Chataigner.
L’hôte du patron de la défense a fait savoir qu’il était venu présenter ses civilités à JP Bemba pour ses nouvelles fonctions, l’écouter quant ses priorités et ce qu’il entend faire dans la réforme de l’armée congolaise. Selon lui, cet échange lui a permis de rappeler que l’Union Européenne soutient la paix en RDC.
« C’est une visite de courtoisie que je me devais lui rendre suite à sa nomination, car nous travaillons de façon très étroite avec le ministère de la défense congolais. Nous avons de très nombreux programmes d’appui, de la construction du nouveau bâtiment du ministère de la défense et du programme d’appui à la formation, à la gestion et nos états membres participent, la France et la Belgique, à de programme de formation professionnelle. Pour moi, c’est l’occasion de l’écouter sur ses priorités, ses ambitions pour la réforme des FARDC et de lui présenter un petit peu ce que nous pouvions faire avec lui» , a-t-il expliqué.
Le diplomate a en outre dit que l’UE soutient le programme de désarmement et démobilisation et entend d’ailleurs appuyer ce programme en RDC. Son institution a-t-il signalé, s’inscrit dans une logique de construction pour appuyer le retour à la paix, à la sécurité en particulier dans l’Est de la RDC.
«…nous soutenons tous les efforts de paix , de sécurité du processus de Luanda et de Nairobi. On a beaucoup parlé d’ailleurs avec le VPM de la défense, du problème de désarmement, démobilisation ; il faut bien sûr que le M23 se retire des positions qu’il occupe maintenant et il a commencé à le faire, il faut qu’il soit désarmé, démobilisé », a ajouté Jean Marc Chataigner.
Christelle K.
