Kasai oriental: les autorités politico-administratives doivent prêter main forte à la police pour mettre fin à la criminalité
Listen to this article« Quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a pas développement», s’est exprimé, ce jeudi 18 mars, le commissaire général adjoint chargé de la police administrative devant différentes unités de la police au cours d’une parade tenue au Stade Kashala Bonzola.
Philémon Patience Mushidi Yav déplore l’insécurité qui est actuellement observée sur Mbujimayi, Kananga et Katanda. Pour lui, il faut que la police combatte la criminalité dans le Grand Kasai, tout en condamnant son relâchement.
« Quand les choses ne marche pas bien, il est de notre devoir de rectifier les tirs. Je m’adresse aux policiers du grand Kasaï, le métier que vous avez choisi est un métier noble. Mais toutes les fois que je suis les chaînes, j’entends toujours que rien ne marche à Mbujimayi, à Kananga, à Katanda conflits des terres et des limites. Moi-même, j’ai fait 72heures ici je parle du ralachement. Chacun a oublié la mission de la police de protéger la population et ses î, quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a pas développement. La police doit se rattraper», a déclaré le général Patience.
Le numéro deux de la police nationale congolaise a instruit les quatre commissaires du Kasaï oriental, Kasaï centrale, Lomami et Kasaï présent à cette parade sur la réactivation de la coordination opérationnelle pour lutter contre l’insécurité et la criminalité dans toutes les cinq provinces du grand Kasaï.
Le général MUSHIDI YAV demande à la population du grand Kasaï à prêter main forte à la police en dénonçant les suspects
« Pour la population du grand Kasaï, elle doit prêter main forte à la police, en dénonçant les nids des malfaiteurs, c’est ainsi que la police mettra fin à l’insécurité qui traumatise les enfants d cet espace de notre pays», a-t-il déclaré.
Aux autorités politico administratives, le commissaire général adjoint chargé de l’administration demande d’accompagner police avec des moyens.
« Aux autorités du pays, on ne mâche pas les mots, elles doivent aussi prêter main forte même avec les moyens de bord. Puisque nous savons que le pays traverse une situation très difficile, mais les moyens de bord peuvent aider la police», indique Mushidi Yav.
Il a également exhorté la police à ne pas baisser les bras malgré les manques de moyens.
« A la police elle-même, par manque des manque des moyens, je demande à la police de faire la patrouille pédestre. C’est encore une patrouille pour mettre fin à cette criminalité», fait savoir le général.
Philémon Patience Mushidi Yav a également demandé aux policiers de laisser l’impunité et les vagabondages. Ils leur a rappelé le respect des mesures barrières contre la covid19. La fin de cette parade était sanctionnée par un défilé des différentes unités de la police.
Déborah Musuamba
