Kasaï oriental : la coordonnatrice provinciale du COMEE remet les supports de visibilité aux sensibilisateurs de Tshilenge, Lupatapata et Katanda

Kasaï oriental : la coordonnatrice provinciale du COMEE remet les supports de visibilité aux sensibilisateurs de Tshilenge, Lupatapata et Katanda
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La coordonnatrice provinciale du collectif des ONG œuvrant dans le secteur de mines, environnement et électricité (COMEE) a remis, ce lundi 10 juillet, les supports de visibilité aux sensibilisateurs venus de trois territoires de la province pour prendre part à la formation sur la gestion de la forêt communautaire. Josianne Muleka a déclaré que l’objectif est de rendre visible le projet et faire en sorte que les communautés locales puissent se l’approprier.

La cérémonie de remise a eu lieu dans la salle de réunion de CRONG, où se tient la formation. Les sensibilisateurs ont reçu les kepis et les t-shirts. Josianne Muleka motive ce geste par le rôle que ces derniers devront jouer dans leurs communautés respectives. « Parce que ce sont eux qui iront mener les séances de sensibilisation sur terrain. Ils sont ici pour deux jours. Nous on ne va pas gérer la communauté. Nous faisons l’accompagnement seulement. Mais comme c’est leur forêt. Nous faisons l’accompagnement seulement », a-t-elle déclaré.

Josianne Muleka soutient que ces sensibilisateurs ne vont pas travailler seuls, ils seront accompagnés de sept autres sensibilisateurs. « Notamment il y a les membres qui vont faire partie du comité de sage, du suivi et évaluation. Ils vont constituer le comité local de la gestion de la foresterie communautaire. Dans ce projet, on a pris aussi en compte les chefs de groupement. Les participants n’ont pas de terre. La terre est un patrimoine collectif », a ajouté la coordonnatrice provinciale du COMEE.

Elle promet que les panneaux de visibilité seront installés dans les zones, où s’exécute le projet, en vue d’une bonne appropriation. « C’est comme ça que nous avons associé les chefs de groupement. Vous avez vu qu’on a les supports de visibilité. On a les képis. Et puis dans chaque aire de projet, à Tshilenge, Lupatapata tout comme à Katanda, on va mettre les panneaux publicitaires. On va faire en sorte que les communautés s’approprient le projet, que les communautés soient impliquées avec les messages en langue locale. Au retour les sensibilisateurs vont faire la sensibilisation proprement dite », a-t-elle dit.

Il faut souligner que le projet d’accompagnement des communautés locales dans la relance de la forêt communautaire est exécuté par le COMEE avec l’appui du Programme de microfinancements du Fonds pour l’Environnement Mondial mis en oeuvre par le PNUD.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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