Kasaï oriental : clôture des activités de la quinzaine de la femme rurale, Gisèle Ndaya remet les matériels agricoles

Kasaï oriental : clôture des activités de la quinzaine de la femme rurale, Gisèle Ndaya remet les matériels agricoles
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« Tout en vous exhortant au travail et à la créativité, je déclare close la quinzaine de la femme rurale ». C’est par ces mots d’encouragement que la ministre de genre, famille et enfants Gisèle Ndaya Luseba a clos ce dimanche 21 novembre les activités de la quinzaine de la femme rurale au Kasaï oriental.

Au cours de la cérémonie organisée dans l’enceinte du centre multifonctionnel genre (CMFG) situé au site PMKO, la coordonnatrice du réseau national des associations des femmes rurales ( RENAFER), Emerence Muanza a salué toutes les actions que mène la ministre du genre, dans l’accompagnement de la vision du chef de l’État avant de faire un plaidoyer en faveur des organisations paysannes. Elle a, au nom de toutes les femmes du Kasaï oriental demandé d’obtenir par le canal de Gisèle Ndaya intrants et outils agricoles.

« Obtenir de votre part un kit de transformation, un séchoir des produits agricoles, un tracteur, des semences améliorées, des outils ou matériels aratoires, des géniteurs de qualité des porcs, des lapins et d’élevage des poules de race améliorée », a-t-elle demandé, estimant que ces derniers faciliteront les activités agricoles des femmes rurales que son réseau encadre sur terrain en vue de produire plus.

Lancées dans le territoire de Kabeya Kamwanga le 18 octobre dernier soit trois jours après la date retenue sur le plan international, les activités de la quinzaine de la femme rurale avaient pour thème : « la femme rurale face aux défis du développement socioéconomique local ». Eugénie Tshilanda a ensuite révélé à la ministre Gisèle Ndaya que « la femme rurale du Kasaï oriental connait beaucoup de difficultés quand il fait réaliser ses activités car, elle s’adonne à l’agriculture extensive avec un outillage rudimentaire, cultivant sur de petites étendues ».

Pour changer la donne, Eugénie Tshilanda a, invité la ministre du genre à agir, au regard de la disposition 14 de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme qui oblige l’État à avoir un oeil regardant sur la femme rurale qui joue un rôle important dans la survie de sa famille. « Nous vous demandons de vouloir soumettre toutes ses peines au conseil des ministres et d’échanger avec votre collègue de l’agriculture enfin de permettre aux femmes qui ont des étendues vastes, de mettre à leur disposition, des tracteurs », a-t-elle sollicité.

Gisèle Ndaya promet d’être interprète fidèle

Prenant à cœur les demandes des femmes telles qu’exprimées par la ministre provinciale de tutelle et la représentante des femmes, Gisèle Ndaya a promis de faire parvenir dès son retour à Kinshasa, toutes ces doléances au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

« Aussi mon constat fait à mon passage dans la province du Kasaï oriental, spécialement dans la ville de Mbujimayi, fera l’objet de mon plaidoyer auprès de son excellence Monsieur le Président de la république chef de l’État et de son excellence Monsieur le premier ministre chef du gouvernement », a-t-elle rassuré, car soutient-elle, « le développement de la république démocratique du Congo spécialement celui du Kasaï oriental passe par la femme rurale ».

Gisèle Ndaya Luseba a rendu hommage au chef de l’État pour avoir fait de la question de l’autonomisation de la femme congolaise une de ses priorités et le chef du gouvernement pour sa détermination à rendre la vision du chef de l’État une réalité. Elle a par ailleurs démontré que la femme congolaise est une force indispensable, mieux le partenaire privilégié de la RDC dans l’entreprise du développement, car elle représente environ 51 % des intervenants agricoles. D’où son appel à soutenir la participation économique des femmes.

« Je suis d’avis que la principale richesse de notre pays, contrairement aux idées reçues n’est ni le cobalt, ni l’or, ni le cuivre, ni même le diamant, mais plutôt le capital humain, le peuple d’abord, source d’une véritable croissance économique inclusive. Aussi les femmes constituant la majorité de la population vivant en milieu rural demeurent une cible privilégiée et s’occupant de l’agriculture. Ce secteur mérite donc toute notre attention en raison de son caractère intensif à main d’oeuvre ainsi que sa capacité à contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté, laquelle est aujourd’hui aggravée par une véritable crise alimentaire et nutritionnelle, chose inconcevable dans un pays comme le nôtre », a-t-elle dit.

Remise des intrants et matériels

La ministre de genre, famille et enfants Gisèle Ndaya Luseba a remis des intrants et matériels agricoles (semences améliorées, houes, bottes, arrosoirs, kit d’autonomisation constitué des bassins et une enveloppe à quelques femmes pour le démarrage d’une activité commerciale.

« Je souhaite que les outils que nous allons mettre à la disposition de vos structures permettent à chacun de trouver le levier pour se rendre économiquement autonome », a-t-elle souhaité.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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