Kasaï oriental: 3 millions usd des investisseurs américains dans l’agriculture, la province va-t-elle vers la délivrance de sa crise alimentaire ?

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Le Kasaï oriental est l’une des provinces de la République démocratique du Congo pourvue de plusieurs hectares des terres arables. C’est aussi malheureusement une province dont la malnutrition bat son record. Un contraste qui ne dit pas son nom et qui interroge la politique agricole des autorités politico-administratives tant au niveau national, provincial que local. Faire face à cette situation en vue d’une amélioration, exige un investissement conséquent. Des capitaux qui peuvent permettre le déroulement d’un projet clair et précis, avec des indicateurs vérifiables.

Le gouvernement provincial a tenté la première aventure, en concevant un projet qui met en exergue, « la réserve stratégique alimentaire». Parmi les partenaires sollicités pour appuyer ce projet, seuls les américains de la société UIG ont accepté de mettre du paquet, en contribuant avec une somme de trois millions (3.000.000 usd) de dollars américains. La signature du contrat entre la Gouverneure intérimaire Julie Kalenga Kabongo et les responsables de la société a eu lieu lundi 25 mars, au gouvernorat de province. Depuis, la question qui demeure sans réponse est de savoir, si c’est vraiment là, la délivrance de la province de sa crise alimentaire.

Pour le moment, il est précipité voire prématuré de répondre à pareille question, impliquant plusieurs paramètres. Pour y voir clair, il est important de sonder la nature du protocole d’accord signé entre les deux parties. Le gouvernement a demandé un appui à l’agriculture et le partenaire a répondu. Il entend contribué à la mise en place de la Banque agricole, une première au Kasaï oriental. L’entreprise va aussi appuyer la réserve stratégique alimentaire afin de réduire la crise qui bat record dans ce domaine.

Cet appui financier en termes de crédit vient booster le projet de la réserve stratégique déjà en cours d’exécution avec l’apport technique en matériels (tracteurs et autres engins agricoles), l’appui local, etc. Il ne restait que les fonds nécessaires pour faire avancer le projet. Le gros du travail est fait. La tâche revient désormais au personnel commis à cette initiative, afin d’obtenir des résultats escomptés. De toute évidence, la conjugaison des efforts de tous ceux qui sont impliqués dans ce programme, fera du Kasaï oriental, le grenier de la République et le rêve de la fin de la crise alimentaire peut alors devenir une réalité. Au cas contraire, l’opinion ne retiendra qu’une chose : la résolution, la délivrance de la crise alimentaire au Kasaï oriental est un géant éléphant blanc, une chapelet de bonnes intentions.

MK