Ituri: une centaine de jeunes arrêtés à Aru aux abords des camions en provenance de la province de Haut-Uele

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Une centaine de jeunes ont été arrêtés par les services de sécurité à Ania, une localité située dans le territoire d’Aru dans la province d’Ituri. Ces derniers seraient venus du territoire de Mahagi dans la province de Haut-Uele. Le commissaire supérieur de la PNC Goyi a affirmé que ces jeunes ont été aperçus aux abords des camions et se dirigeaient à Durba.

Vendredi, la population locale a alerté sur le déplacement massif des jeunes dans les camions. C’est de cette manière qu’elle a fait appel à la police nationale congolaise pour s’assurer de l’identité des jeunes qui se trouvaient étrangement dans ces véhicules.

« Nous avons intercepté les gens qui venaient de Mahagi, c’est un mouvement suspect de plus de 113 personnes que nous avons constatées et qu’on a intercepté ces gens-là. Dire qu’on les a arrêtés, c’est-à-dire qu’on les a mis dans le cachot non. On ne les a pas arrêtés mais on voulait savoir d’où ils viennent et ils vont où ? Ils venaient par Kambala, on les a interceptés à Ania, quand ils venaient on nous informé qu’ils venaient à 2 camions nous sommes tous partis là et interceptés là-bas et on les a tous conduits à l’Etat-major du commissariat territorial. C’est ainsi que nous avons pris leurs leaders », a fait le commissaire supérieur de la PNC.

Ces jeunes, dont les âges varient de 18 à 30 ans, ont été interceptés sur base de dénonciation de la population. « C’est un message d’apaisement, que la population soit calme, c’est-à-dire nous sommes en train de veiller à la sécurité de la population d’Aru. Donc nous ne nous accepterons alors jamais qu’on nous importe les bêtises qui se font dans d’autres territoires. Ici nous voulons la paix il faut qu’on protège tous ce territoire », a conclu le commissaire supérieur Goyi, commandant du commissariat d’Aru.

Des enquêtes ont été ouvertes pour découvrir l’identité des jeunes. D’après les services de sécurité, certains jeunes ont été entendus et grâce à leurs témoignages, les uns ont été rapatriés à Mahagi et les autres restent détenus à Aru.

Jospin wa Jorkim