RDC : l’entreprise égyptienne Samcrete rejette les révélations de l’IGF à propos de la RN°1
Listen to this articleSamcrete, l’entreprise égyptienne qui construit en ce moment la route nationale N°1, dans son tronçon compris entre Mbujimayi et Kananga, rejette fermement les affirmations de l’IGF et affirme détenir toutes les informations et preuves pour confirmer l’inexactitude des éléments allégués.
La société considère que l’annonce de l’IGF a porté atteinte à sa réputation et remis en question l’évaluation objective de l’IGF. SAMCRETE envisage de présenter des informations et preuves factuelles pour réfuter ces allégations par les voies légales appropriées. Elle réaffirme son engagement total dans le projet selon les termes du contrat signé avec le FPI et se réserve le droit de demander réparation pour tout préjudice causé par ces fausses allégations
L’Inspection Générale des Finances (IGF) a révélé qu’elle n’a pas validé un paiement de 27 millions de dollars effectué par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) en faveur de la Société SAMCRETE pour la construction de la Route Nationale n° 1, tronçon KANANGA – MBUJI MAYI. Selon l’IGF, depuis le mois d’avril 2022, SAMCRETE avait déjà bénéficié d’un paiement de USD 27.257.727,00 (Dollars américains vingt-sept millions deux cent cinquante-sept mille sept cent vingt-sept) pour les travaux.
L’IGF a déploré que l’évaluation des travaux effectuée par SAMCRETE sur le terrain indique seulement une réalisation de USD 3.109.000,30 (Dollars américains trois millions cent neuf mille virgule trente), soit un taux d’exécution physique de 11,41%.
Ronsard Luabeya
