RDC- Consultations présidentielles : Première rencontre Tshisekedi- Ngoyi Kasanji depuis l’alternance

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Après plusieurs tentatives de voir la face du successeur de son dieu politique (Joseph Kabila), l’ancien gouverneur du Kasaï oriental a enfin rencontré le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce jeudi 12 novembre au palais de la nation.

C’est dans le cadre des consultations présidentielles que Alphonse Ngoyi Kasanji a profité de la rencontre de Tshisekedi avec le caucus des députés du Grand Kasaï, pour voir en face la personne qu’il vilipende nuit et jour depuis la campagne électorale de 2018 jusqu’à ce jour.

Alors que le caucus des élus du grand Kasaï a son président et son porte-parole, l’homme qui du reste est caractérisé par la témérité sans pareille, a pris le devant pour répondre aux questions des journalistes. Il a avoué qu’il est venu au nom du caucus des députés de son ressort, après avoir reçu le quitus de sa hiérarchie politique. Mais il n’est pas la bouche autorisée du même caucus pour dire si ce dernier adhère à l’union sacrée.

« Il faut comprendre que nous sommes venus ici, moi vous connaissez ma famille politique, donc je suis venu après avoir consulté ma hiérarchie politique, je suis venu dans le cadre du caucus de ma province et de l’espace Grand Kasaï. Pour les aspects qui concernent l’union sacrée, peut-être que mes collègues vont en parler mais moi vous connaissez ce que je suis(…) Je ne suis pas la bouche autorisée pour dire ça », a dit Alphonse Ngoyi Kasanji.

L’ancien exécutif provincial a tout même indiqué « qu’il était important que nous, élus du Grand Kasaï, nous puissions venir répondre à l’invitation nous adressée par le président de la République. Comme vous le savez, nous sommes des élus, représentants de la population, il était de notre devoir d’apporter au président de la République les désidératas de notre peuple de l’espace Grand Kasaï, notamment en ce qui concerne l’agriculture, l’économie, la sécurité et les aspects politiques. Je crois qu’il y a des mémos que nous lui avons adressés, un mémo global et des mémos sectoriels concernant province par province ».

Pour lui, la crise au pays ne peut être résolu que par la promotion de la paix. « Moi je pense que nous devons privilégier la paix en tout état de cause parce que sans la paix on ne peut pas construire cette grande Nation. Le Congo est tellement précieux que la paix est un facteur indispensable pour pouvoir aller de l’avant », a-t-il fait savoir.

Notons que l’ancien gouverneur du Kasaï oriental avait dénoncé à maintes reprises, sa mise de côté, dans les différentes rencontres initiées soit par le président, soit par ses collègues députés du grand Kasaï, avec le chef de l’État pour parler des questions du développement de l’espace grand Kasaï.

Clam