Maï-Ndombe : le chef traditionnel Suku, Fabrice Mini révèle qu’il y a une main noire derrière les conflits Teke et Yaka
Après avoir laissé la latitude au gouvernement de trouver la solution par rapport aux conflits ethniques dans le Maï-Ndombe, Félix Tshisekedi entre lui-même en danse. Samedi, il a cherché à entendre les chefs traditionnels Teke et Yaka sur les violences qui ont repris, depuis peu, dans le territoire de Kwamouth. La délégation des chefs traditionnels a été conduite par Fabrice Mini Kongo Kavabioko Zombi, Chef traditionnel Suku.
Depuis le début des conflits, le gouvernement provincial a dit avoir déjà enregistré plusieurs morts et blessés. Des populations locales ont fui leurs villages pour se retrouver dans la brousse. Les leaders communautaires ont appelé à la cessation des violences et invité les communautés à la paix.
En effet, le chef traditionnel Suku, Mini Kongo qui a été envoyé comme médiateur dans le conflit opposant les deux tribus a précisé qu’il y aurait la présence d’une main invisible derrière ce conflit qui a occasionné mort d’hommes et d’énormes dégâts matériels.
Au sortir de l’audience, il a interpellé les députés à ne pas s’ériger en tireurs de ficelles pour attiser davantage le feu. La Ministre près le Président de la République, Nana Manwanina, qui a accompagné ces autorités traditionnelles auprès du Chef de l’État, a fait savoir que des avancées pour la résolution de ce conflit sont très significatives, ajoutant que le Chef de l’État, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s’implique personnellement pour une solution définitive de ce conflit, attend les desideratas des uns et des autres dans un bref délai, rapporte la présidence.
Ronsard Luabeya