Kasaï oriental : un groupe de voleurs et des effets volés présentés à Jeannette Longa

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Un groupe de bandits et quelques effets volés ont été présentés à la Gouverneure intérimaire du Kasaï oriental Jeannette Longa Musuamba ce mercredi 9 février au commissariat provincial de la police nationale congolaise (PNC).

C’est le commissaire provincial de la PNC Roger Nsinga Vola qui a présenté à l’autorité provinciale cette équipe d’une dizaine de bandits composé d’hommes et des femmes ainsi que leurs butins. Les uns sont des Kidnappeurs, dirigés par Jean Ntambwe Ntambwe, qui hypnotisent les gens à l’aide d’un parfum.

Les deux autres sont des ravisseurs des motos venus de Tshikapa dans la province du Kasaï tandis que la troisième catégorie est celle des bandits qui se font passer pour des des anciens FARDC qui ont emporté à leur passage toute la marchandise de la boutique au quartier Kandolo dans la commune de Bipemba. Une partie de cette marchandise a été vendue à Bakwa Tshimuna dans le territoire de Lupatapata.

L’autorité provinciale a remercié les éléments de la police pour ce joli coup de filet réalisé au prix de beaucoup d’efforts.

« Je vous remercie pour le travail abattu. On ne dort pas. À chaque fois, dans telle commune il y a ça. Le rapport que je reçois tous les jours c’est qu’on a volé, on a frappé, on a arraché les motos, et que, on ne pouvait pas rester comme ça. On a mis le peu de moyens que nous avons en charge et la police a fait son travail. Je vous remercie », a dit Jeannette Longa Musuamba.

La Cheffe de l’exécutif provincial a par ailleurs invité le Procureur Général de pouvoir faire son travail afin que ces hors-la-loi soient punis sanctionnés. Longa Musuamba a rassuré que tous les voleurs arrêtés vont être transférés au parquet pour y être entendus.

Elle a aussi déploré la présence des femmes dans cette bande et a condamné le fait que des congolais en provenance du Kasaï viennent faire souffrir les populations du Kasaï oriental.

« On ne peut pas accepter parce que tous ceux-là qui viennent du Kasaï, viennent juste pour faire souffrir les leurs. Ce n’est pas bon. Quand je vois les femmes, c’est là où le bas blesse », a regretté l’autorité provinciale.

Marc Valentin Kalcind