Kasaï oriental : les personnes vivant avec handicap demandent à Jeannette Longa une reconnaissance officielle de leur association
Listen to this articleLa délégation de personnes vivant avec handicap a rencontré, vendredi 17 décembre, la gouverneure de province a.i Jeannette Longa Musuamba, avec qui les échanges ont tourné autour des problèmes liés à leur statut et leur condition. Ce, après leur décente dans les rues de la ville de Mbujimayi pour exprimer leur colère.
Au sortir de l’audience, Jean-Pierre Kabangu, président de cette Association des personnes vivant avec handicap, conduisant la délégation auprès de l’autorité provinciale, s’est dit satisfait de la disposition de l’autorité provinciale à accompagner cette corporation.
« Nous sommes satisfaits de ses réponses. Elle nous a fait savoir qu’elle est là pour nous soutenir», a-t-il déclaré.
« Elle nous a demandés de lui apporter les documents qui attestent l’ existence de notre association notamment le statut , et le règlement d’ordre intérieur afin de bien nous accompagner dans notre démarche», a-t-il ajouté.
Concernant l’application de l’édit, Jean-Pierre Kabangu souligne qu’ils sont toujours en attente pour son exécution par le gouvernement provincial. D’ailleurs, c’est l’un des motifs de la marche de colère que l’association a organisée, il y a quelques jours, à Mbujimayi. Jean-Pierre Kabangu s’explique:
« Nous avons marché pour deux revendications majeures. Notre première revendication était en rapport avec l’application de l’édit qui a été voté à l’assemblée, et Jean Maweja Muteba, ancien gouverneur avait déjà signé pour sa promulgation depuis mars dernier, mais nous n’étions même pas au courant», s’indigne l’homme.
« Notre deuxième problème concerne notre fonctionnement car nous avons des partenaires qui nous exigent un document officiel qui confirme l’existence de notre Association», souligne Jean-Pierre Kabangu.
Le président de l’association de personnes vivant avec handicap a émis le vœu de voir leurs doléances être prises en compte. Il a, pour terminer, signifié que l’application de l’édit mettra fin à la mendicité collée à cette catégorie de personnes.
« L’édit englobe beaucoup de choses, il parle de la scolarité des enfants de ces personnes, appuyer les centres de formation de ces handicapés etc. Si cet édit est appliqué, on mettra fin à la mendicité de personnes vivant avec handicap», martèle le representant des personnes vivant avec handicap au Kasaï oriental.
Célé Tshimanga Buanga
