Kasaï oriental : le PCA du FPI rassure que « les travaux avancent très bien »
Listen to this article« Les travaux avancent très bien. On ne s’y attendait pas. L’équipe en place des entrepreneurs et le bureau d’études et de contrôle collaborent très bien dans ce sens que le délai est respecté ». La déclaration est du président du conseil d’administration (PCA), Constantin Tshiyombo Kasonga en mission officielle à Mbujimayi, après inspection ce samedi 20 novembre des travaux de construction, réhabilitation et modernisation des infrastructures structurantes (écoles et hôpitaux), inscrits dans le cadre du programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et réduction des inégalités.
Constantin Tshiyombo qu’accompagnaient le directeur adjoint au FPI en charge des études et team leader du projet grand Kasaï et d’autres membres de la direction générale du FPI a commencé sa visite des chantiers par l’école primaire du 4 janvier située le long du boulevard Laurent Désiré Kabila. Sur place, il a reçu les explications techniques de la part de l’architecte Moïse Ngoyi Tshiakatumba, chargé du bureau d’études et contrôle de ce programme présidentiel. Les deux bâtiments à réhabiliter ont désormais une nouvelle toiture, leur intérieur est refait pour permettre aux élèves d’étudier dans de meilleures conditions. À l’entrée de la concession, les murs du bâtiment en étage sont déjà sortis des terres et s’élèvent progressivement.
À l’hôpital général de référence de Kansele, deuxième étape de la visite, la délégation qu’accompagnait le PCA du FPI Constantin Tshiyombo, a visité plusieurs bâtiments en pleine élévation des murs. Le bâtiment administratif, le bloc opératoire, le laboratoire, le bâtiment administratif, la morgue, le bâtiment de kinésithérapie, etc, le numéro 1 du conseil d’administration du FPI s’est réjoui de l’évolution des travaux. Sur le même site, il a visité, explications à l’appui, le bâtiment en étage en cours de construction qui va accueillir la banque de sang, avant de se rendre à l’hôpital général de référence de la Muya.
À cette étape, l’entreprise SADI est à l’œuvre avec l’élévation des murs de plusieurs bâtiments déjà au niveau de linteau. Ensuite, la délégation s’est rendue à l’Institut Kalenda Mudishi. Ici, deux nouveaux bâtiments dont l’un du côté primaire et l’autre du côté secondaire sont en pleine construction. Les ouvriers de l’entreprise attributaire s’activent à respecter le délai accordé soit une année (12 mois). Un motif de satisfaction pour le PCA du FPI qui reste optimiste quant à la remise des clés dans l’échéance fixée. M. Tshiyombo promet de faire un rapport conséquent au ministère de l’industrie, une fois rentré à Kinshasa.
« On espère que dans douze mois, ils auront terminé. Nous les encourageons et nous sommes fiers d’aller faire rapport à notre ministère de tutelle, le ministère de l’industrie, pour lui montrer que le fonds que nous avons mis à la disposition des entreprises de construction qui sont installées au Kasaï oriental est bien utilisé« , confie-t-il à coulisses.net.
Pas de rupture de financement
Après le fonds de démarrage remis aux entreprises attributaires, les nouvelles factures attendent d’être introduites pour le payement de la deuxième tranche. Le président du conseil d’administration du FPI signale qu’il n’y aura pas de rupture de financement.
« On est engagé. Les études ont été faites et approuvées. La demande de ce qui devrait être fait à été acceptée par le FPI et on a commencé à donner l’argent. Nous ne voyons pas ce qui va nous arrêter parce que notre souci c’est achever les travaux dans le temps. Le délai est respecté. Je les(les entreprises attributaires) félicite. C’est pour qu’on arrive à inaugurer ces écoles. Nous allons continuer« , confirme-t-il.
Halte à l’intoxication
Constantin Tshiyombo Kasonga rappelle la détermination du FPI à matérialiser la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle d’investir dans les infrastructures structurantes en vue de donner une nouvelle image du pays en général et de la province du Kasaï oriental en particulier. À cet effet, il appelle la population au calme et à ne pas prêter oreille aux propos des personnes qui n’ont aucune connaissance en matière d’infrastructures.
« Il y a eu intoxication. Il y a eu nos compatriotes qui ont fait trop de bruits, eux qui n’étaient même pas ingénieurs ou architectes ou experts en la matière, pour nous montrer que on a exagéré avec les études. La population jugera quand elle verra le coût des bâtiments de classe. Un complexe qui a 32 salles de classe, ce n’est pas la même chose que les bicoques qu’on construit dans nos villages…Je vous garantis, la population sera contente. Nous sommes décidés à faire ce que l’autorité (président de la république) a demandé de faire et nous avons le moyens », conclut-il.
Marc Valentin Kalcind
