Kasaï oriental : la ministre Eugénie Tshilanda préside l’atelier de lutte contre les violences basées sur le genre en milieux scolaires

Kasaï oriental : la ministre Eugénie Tshilanda préside l’atelier de lutte contre les violences basées sur le genre en milieux scolaires
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La ministre provinciale de genre, famille et enfants Eugénie Tshilanda Kazadi a présidé ce vendredi 25 février l’atelier de lutte contre les violences basées sur le genre en milieux scolaires au centre multifonctionnel genre au site PMKO dans la commune de Bipemba.

Ces assises de trois jours ont connu deux exposés pour ce premier jour. Le premier axé sur « les violences, causes, types et conséquences« , facilité par la ministre de tutelle. Le deuxième a porté sur la prévention et la prise en charge, avec le docteur Odette Kanyeba.

La ministre Eugénie Tshilanda Kazadi a, dans son intervention fait savoir que les violences sont en général des actes agressifs posés sur une personne involontairement. Il y a des violences physiques et psychologiques, avec plusieurs causes.

« Il y a beaucoup de causes. Entre autres nous avons cité la vie socio-économique basse, la famille aussi, l’entourage. En parlant de la famille nous disons que c’est une cause des violences basées sur le genre pourquoi, puisque les parents n’assument pas leurs responsabilités de contrôler comment se comportent leurs enfants, dans l’habillement des enfants qui prennent des boissons alcooliques. Avec la vie socio-économique, quand les parents ne sont pas mieux payés, avec la souffrance là, les enfants sont exposés aux violences aux personnes qui ont des moyens, elles peuvent utiliser la ruse pour traumatiser les enfants », a expliqué la ministre de genre.

Les violences basées sur le genre ont plusieurs conséquences a relevé Eugénie Tshilanda Kazadi. C’est notamment « les infections sexuellement transmissibles, les avortements, le mariage précoce, etc », a-t-elle énuméré.

Pour atteindre l’objectif de cet atelier, la ministre entend entamer la campagne de sensibilisation dans les écoles de la ville et de la province, pour mieux lutter contre les violences basées sur le genre favorisées aussi par le surnombre dû à la gratuité de l’enseignement.

« Nous avons remarqué qu’il y a de pléthore dans les salles avec la gratuité de l’enseignement. Il y a même les enfants qui avaient déjà dépassé l’âge de la scolarité qui sont retournés. Ils sont mélangés entre les petits enfants et les grands. Maintenant les grands là peuvent avoir des actes des violences sur des petits enfants. Vous verrez que les enfants entre eux peuvent s’aimer. Les enseignants peuvent aimer les enfants. Nous sommes là pour faire un cadre d’échanges, pour lutter contre ces violences basées sur le genre en milieux scolaires…Nous devons faire la sensibilisation. Plus précisément cette activité est basée sur les violences en milieux scolaires. Nous devons voir les autorités scolaires pour leur parler. Nous luttons pour mettre fin à ces violences là. Nous irons même dans les écoles pour sensibiliser les enseignants et les élèves« , a précisé Eugénie Tshilanda.

Prennent par à ces assises dont la clôture est prévue le lundi 28 février, les autorités politico-administratives, les leaders communautaires et les autorités scolaires.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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