Kasaï oriental : la cheffe de division du Genre appelle les autorités coutumières et les leaders communautaires à promouvoir les droits des femmes victimes des VBG

Kasaï oriental : la cheffe de division du Genre appelle les autorités coutumières et les leaders communautaires à promouvoir les droits des femmes victimes des VBG
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Dans une déclaration faite ce vendredi 06 mai à la presse, Anastasie Monique Masu Tshibitshiabu, cheffe de division du genre, Famille et Enfant a fait savoir l’acte d’engagement de la division qu’elle dirige sur les victimes des violences basées sur le genre dans la province du Kasaï oriental. C’est à la suite d’un plaidoyer mené par la société civile à travers le Conseil Régional ONG de Développement (CRONG)/Kasaï oriental en faveur des femmes et filles victimes des violences basées sur le genre dans le cadre du projet « Kasaï Bukenka».

D’après la cheffe de division du genre, cet acte vise à réduire les effets néfastes des us et coutumes à travers un engagement actif des autorités locales, coutumières et leaders communautaires dans la promotion des droits de la femme et de la fille. Et elle rappelle qu’elle s’est, elle-même, engagée à accompagner les victimes sur l’interdiction des pratiques avilissantes à cette catégorie de la population.

A travers cet acte, Anastasie Monique Masu Tshibitshiabu souhaite impliquer les leaders communautaires à accompagner les autorités locales et les chefs coutumiers à réunifier les familles déchirées de suite des violences sexuelles et celles basées sur le genre. Elle indique que « les autorités coutumières sont censés réduire l’impact négatif des violences sexuelles et celles basées sur le genre, à considérer le viol sur une femme et une fille comme un acte dépourvu de l’élément substantiel, assouplir la réparation coutumière en cas des violences sexuelles». La cheffe de division provinciale du genre, Famille et Enfant ajoute que les chefs coutumiers devraient soutenir les victimes des violences sexuelles et initier des plaidoyers auprès des partenaires.

Anastasie Monique Masu Tshibitshiabu précise que les leaders communautaires devaient sensibiliser sur le pardon dans le mariage en cas de violences sexuelles sur la femme, contribuer à l’élaboration d’un édit provincial sur l’interdiction des coutumes avilissantes à l’égard des femmes et filles et contribuer au renforcement de la concorde et la paix sociale dans leurs communautés respectives.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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