Kasaï oriental : « Il y a alerte rouge dans tous les secteurs et visiblement nous n’avons pas l’homme de la situation » ( Nicolas Mbiya)
Listen to this article« L’ an 1 du président Tshisekedi au pouvoir termine sur une très mauvaise note au kasaï-oriental. », alerte Nicolas Mbiya. Cet activiste de la Lucha milite, depuis plusieurs mois, pour un nouveau leadership à la tête de la province.
« Il y a alerte rouge dans tous les secteurs et visiblement nous n’avons pas l’homme de la situation. La province stagne suite au mauvais choix du leadership opéré par famille politique du président de la république. », dénonce ce membre de la Lucha.
» J’estime qu’il faut corriger au plus vite cette erreur. L’une des ses plus grandes promesses de campagne au kasaï oriental peine à se concrétiser au kasaï oriental », estime Nicolas Mbiya qui s’est confié ce vendredi 24 janvier à coulisses.net
Il fait également mention de la société MIBA qui est délaissée.
« La MiBA est abandonnée à son triste sort, alors que cette société a été détruite par l’État congolais » regrette-t-il.
Durant la deuxième année, cet activiste pro- démocratie de la LUCHA « estime que si le président n’initie pas des réformes, il ne sera pas différent de Kabila ».
Emprisonné plusieurs fois sous le régime de Ngoyi Kasanji, Nicolas Mbiya relève « plusieurs dossiers sales qui méritent d’être tirés au clair. C’est notamment les différents scandales financiers qui éclaboussent les membres de la coalition au pouvoir et les problématiques de passeport et go pass.
Pour lui, Il faut au plus vite initier des réformes importantes dans la justice, l’éducation, l’armée et la police, auditer les entreprises publiques et amorcer la bataille proprementdite contre la corruption.
« La loi électorale et quelques articles de la constitution nécessitent aussi une révision. Si le président ne se prêtent pas à cet exercice, il serait difficile de parler du vrai changement », indique-t-il.
Nicolas Mbiya reste cependant sur sa soif attendant que les acquis de la démocratie soient pérennisés dans le reste du pays.
Marc Valentin Kalcind
