Kasaï oriental : « Il n’y a jamais eu l’outrage dans le chef du Gouverneur Kabeya Matshi Abidi», affirme le porte-parole du Gouverneur

Kasaï oriental : « Il n’y a jamais eu l’outrage dans le chef du Gouverneur Kabeya Matshi Abidi», affirme le porte-parole du Gouverneur
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« Il n’y a rien ni du droit, ni encore moins de l’éthique politique. Il n’y a jamais eu l’outrage dans le chef du Gouverneur Kabeya Matshi Abidi, tel que allégué par les députés provinciaux», a déclaré, mardi 25 juillet, André Rosier Kasonga, porte-parole du Gouverneur Patrick Mathias Kabeya, en réponse aux accusations portées par la Commission de contrôle parlementaire de l’Assemblée provinciale, lors d’une mise au point faite à la presse. Il dénonce la décision de mise en accusation devant la justice qu’il qualifie d’un acte odieux.

Lors de cette sortie médiatique, le porte-parole du Gouverneur conteste les accusations assorties du rapport de la Commission. Il précise que l’autorité provinciale n’avait jamais refusé de répondre aux préoccupations des députés provinciaux contenues dans une lettre lui adressée.

« La Commission parlementaire sur l’exécution du budget de la province du K.OR avait adressé une lettre demandant les éléments de réponse à quelques préoccupations. Cela, le 20 juin 2023. Ce 21 du même mois, le Gouverneur de province a diligemment demandé le report du dépôt des réponses à la même commission, demandant de déposer les éléments de réponse le 23 juin 2023. Étant donné que la province devrait accueillir le président de la République qui devrait séjourner du 24 au 25 juin à Mbujimayi», a expliqué M. André Rosier Kasonga.

Le porte-parole de Patrick Mathias Kabeya précise que cette demande de report n’avait jamais trouvé de réponses, ni le renouvellement de la demande ni le refus. Doutant des conditions dans lesquelles la session extraordinaire a été convoquée, alors qu’un dossier est adressé à la Cour administrative d’appel, André Rosier Kasonga ajoute que la commission n’avais jamais demandé au Gouverneur de faire des ajouts si elle avait jugé insuffisants les éléments d’informations mis à sa disposition.

Il n’y a jamais eu d’outrage

C’est ce que confirme le porte-parole de Patrick Matthias Kabeya lors de cette sortie médiatique. Au contraire, les députés provinciaux ont foulé aux pieds un bon nombre d’articles de leur propre règlement d’ordre intérieur entre autre l’article 182, a-t-il allégué.


André Rosier Kasonga affirme que la procédure de mise en accusation est entachée de beaucoup d’irrégularités au regard des articles 80, 81, 82 jusqu’à l’article 87 de la loi organique portant procédure devant la Cour de cassation.
« Cet acte de déférer le Gouverneur Mathias devant la justice est un acte odieux d’une haute trahison de la province délibérément ordonnée et exécutée par les ennemis de la province par l’Assemblée provinciale», a-t-il insisté.

L’appel à l’arbitrage du Chef de l’Etat

Face à la crise qui devient permanente entre les deux institutions provinciales, le Gouverneur Patrick Mathias Kabeya souhaite l’arbitrage du président de la République, garant du bon fonctionnement de toutes les institutions.

« Le président de la République Félix Tshisekedi exprime chaque fin qu’il en a l’occasion sa peine et sa désolation de l’instabilité institutionnelle dans les provinces, qui n’a rien à voir avec le développement de celles-ci, ni les intérêts de la population», a-t-il rappelé.

Réponse à quelques accusations

Le porte-parole du Gouverneur laisse entendre que le rapport lu et présenté contient d’éléments à caractère injurieux et teintés d’imputations dommageables en la personne du Gouverneur. André Rosier Kasonga indique pour ce qui est des frais d’installation, le Gouverneur avait reçu les frais pour son installation.

« Nous confirmons ici que le Gouverneur a reçu ses frais d’installation et non les frais d’installation de son Gouverneur et Madame le vice-Gouverneur auss comme les reçoivent les députés provinciaux après la validation de leurs mandats», a déclaré André Rosier Kasonga.

Au sujet des matériels roulants, il ajoute que l’un est tombé en panne et que l’autre est celui que possède le Gouverneur. « Et une autre jeep est chez la vice-gouverneure», a-t-il fait savoir.

Ronsard Luabeya

Ronsard Luabeya

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