Kasaï oriental : de Bodine 4 en passant par l’avenue État-major à l’avenue Odia David, les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine ne sont pas à l’arrêt
Listen to this articleDe Bodine 4, dans la cité Miba, en passant par l’avenue État-major, puis l’avenue Odia David, les travaux menés respectivement par la société égyptienne Safrimex et la chinoise CREC-7 se poursuivent sans désemparer. Lundi 05 décembre, Jean-Félix Mutombo, chef des services techniques de l’OVD, a mené une visite d’inspection sur les différentes routes pour s’assurer que les travaux sont exécutés et faire un état des lieux.
« Neamoins, les travaux ne se sont jamais arrêtés. Nous travaillons avec CREC-7. Nous travaillons avec Safrimex. Mais ce que nous voulons dire à la population, c’est que la ville de Mbujimayi ce n’est pas seulement l’avenue Lusambo ou l’avenue Lumumba. Donc quand il n’y a pas de travaux là-bas, il n’y a pas de travaux sur Mbujimayi», a déclaré Jean-Félix Mutombo, expliquant que certains travaux ne peuvent jamais se dérouler pendant la période d’une forte pluviométrie.
Et la construction du grand collecteur en Bodine 4
Au cours de cette visite, la direction a été vers la Bodine 4, dans la cité Miba, où un grand collecteur est en train d’être construit. Il va permettre, selon l’ingénieur Adolphe Kabuetele, de ramener les eaux provenant de l’aéroport vers la rivière Kanshi. Ici, les travaux vont durer près de deux mois. Ils sont exécutés par la société chinoise CREC-7.
« Ce grand collecteur va permettre à ce qu’on puisse évacuer toutes les eaux qui cassent les différentes de Mbujimayi. Vous avez vu que depuis un temps, à Mbujimayi, il n’y avait pas de bonnes avenues. Il n’y avait pas de routes. Les gens avaient du mal à circuler et les vehicules aussi», a expliqué Adolphe Kabuetele.
Et d’ajouter : « Grâce aux collecteurs, comme celui-ci que vous voyez là, on arrive à évacuer facilement les eaux. Les travaux se passent exactement dans le délai »
Sur l’avenue État major, les travaux sont presqu’à la fin
Supervisant les travaux de pose de bordures et de compactage de la route, l’ingénieur Bosco Mukenge de Safrimex rassure que les travaux sont déjà à la fin. Il indique ces dernières étapes des travaux seront finalisées. Il ne restera que l’asphaltage.
« Vous voyez dèjà lees engins en train de traviller. On est presqu’à la fin de l’avenue Etat-major. Le problème c’est que nous sommes au mois de décembre. C’est une période où il y a beaucoup de pluies. Tous les deux jours, il y a la pluie. Et quand il y a pluie, on ne sait pas avancer avec les travaux de pose de couche ou d’asphaltage. On ne sait pas le faire», a fait savoir Bosco Mukenge.
M. Mukenge ajoute que ce sont des travaux qui necessitent assez d’étapes. « Nous avons terminé les travaux de canalisation. Maintenant, pour le moment, ce sont les travaux avec les engins, les travaux mécanisés. Là, on a besoin de niveleuses et de compacteurs. Vous avez vu les ouvriers en train de mettre les bordures », a-t-il laissé entendre.
Concernant l’asphaltage qui s’est fait sur 200 mètres sur l’avenue Etat-major, Bosco Mukenge précise que l’asphaltage va continuer jusqu’à la fin. « Nous continuons avec la couche de base jusqu’à la fin. L’asphaltage peut nous prendre deux jours. Ce qui nous prend beaucoup de temps, ce sont les travaux de canalisation et les travaux d’assainissement qui prennent beaucoup de temps», rassure-t-il.
Dans l’entre-temps, les travaux d’assainissement sont presqu’à la fin sur l’avenue GMI Kasavubu et la pose de fondation. Sur l’avenue Tatu Kanyinda, le decaissement a débuté. La même chose sur Dipumba, où les travaux continuent à être exécutés, souligne M. Mukenge. L’entreprise Safrimex exécute les travaux de réhabilitation de 35 kilomètres de la voirie urbaine Tshilejelu.
Enfin l’avenue Odia David
Ici, les travaux sont exécutés par l’entreprise CREC-7. D’après l’ingénieur Adolphe Kabuetele, malgré les intempéries, son entreprise est en train de poser la couche qui devra recevoir l’asphalte.
« Ici, nous sommes en train de poser la couche pour poser l’asphalte. C’est pour vous monter que quand on cherche à mettre l’asphalte après la pluie. Ça n’avance pas. Vous voyez l’état de la route. Le sol est vraiment mouillé. Ça crée la boue. Avec cette boue, ça donne à la société un travail double. Il faut arriver à gratter ça pour compacter avant de mener d’autres travaux. Donc, vous voyez comment est l’état de la route. Vous pouvez aller sur l’avenue des écoles. Nous sommes un peu partout», a expliqué l’ingénieur Adolphe Kabuetele.
Il souligne que CREC-7 continue de faire face à ces intempéries et essaie de poursuivre les travaux sans désemparer. Bien avant, sur la base CREC-7, les ouvriers poursuivent avec la fabrication des bordures qui, selon M. Adolphe Kabuetele, seront posées sur les différentes routes où sa société est active. Il sied noter que les travaux exécutés par CREC-7 s’inscrivent dans le cadre du projet Tshilejelu.
Ronsard Luabeya
