Nairobi III : fin des consultations, les groupes armés ont accepté le désarmement

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C’est fini. Les pourparlers de Nairobi III se sont clôturés sous l’égide d’Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par la Communauté est-africaine (EAC). Dans son discours, l’ancien président kényan a appelé tous groupes armés étrangers à quitter la RDC pour aller dialoguer avec les gouvernements de leurs pays respectifs. Les délégués des groupes armés, opérant dans les différentes provinces, ont accepté de signer l’accord final.

« Pour entrer en RDC, il faut passer par la porte, et pas par la fenêtre. Que tous les groupes armés étrangers rentrent chez eux et discutent avec leurs gouvernements en laissant le Congo en paix », a-t-il déclaré avant la signature du communiqué conjoint.

Plusieurs groupes armés qui sont à la base de l’insécurité dans la partie Est sont étrangers. Les pays voisins à la RDC sont invités à organiser des dialogues avec ces groupes armés pour mettre fin à l’insécurité.

Selon l’ONU, les consultations ont permis de définir des mesures politiques et institutionnelles nécessaires pour chaque province afin de faciliter la mise en œuvre du Programme national de démobilisation, de désarmement, de relèvement communautaire et de stabilisation. Ce programme, ajoute l’ONU, assurera un désarmement durable et une réinsertion communautaire.

La mission onusienne a fourni une assistance politique, logistique et technique à ces consultations de Nairobi entre le Gouvernement de la RDC et les groupes armés congolais, à l’appui du facilitateur de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), l’ancien Président Uhuru Kenyatta.

Ronsard Luabeya