RDC: procès François Beya, ses avocats demandent sa liberté provisoire auprès de la Haute Cour militaire

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Le procès de François Beya s’est ouvert, ce vendredi 03 juin, à la Haute Cour militaire, siégeant en matière répressive au premier degré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa. Incarcéré depuis quatre mois à la prison de Makala, l’ancien conseiller de Félix Tshisekedi à la sécurité est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Avant de passer ses derniers jours à la prison de Makala, l’homme a été auditionné par les services de l’Agence nationale des renseignements sur des faits jugés graves. L’ouverture du procès va permettre de connaître les raisons pour lesquelles ce proche de Félix Tshisekedi était forcé de mauvais jours. En effet, cette première journée est consacrée à l’identification des prévenus et de communication des charges.

« L’audience d’aujourd’hui a consisté tout simplement à l’identification des prévenus et à leur donner connaissance des charges portées contre chacun d’eux. Notre demande de liberté provisoire n’a pas été examinée aujourd’hui. Elle sera examinée le vendredi prochain », a déclaré l’un des avocats de François Beya.

Cette audience s’est tenue sur base d’une citation à prévenu signifiée au brigadier Tonton Twadi Sekele accusé de complot contre le chef de l’État. Selon l’acte de procédure, ce dernier a agi en participation criminelle avec les nommés François Beya Kasongo, Vanda Nowa Biama Guy, Cikapa Tite Mokili David, Tambwe Mauwa Lily et Kalenga Kalenga Pierre.

Au média en ligne 7sur7.cd, l’avocat de François Beya renseigne qu’une demande de liberté provisoire a été introduite au profit de son client. D’après lui, les juges de la haute Cour militaire ont promis de statuer sur cette requête à la prochaine audience fixée à la date du vendredi 10 juin. C’est ce qu’a affirmé l’un des avocats conseil de François Beya, au cours d’une interview accordée à 7sur7.cd, après cette audience.

Celui qui s’est fait passer pour « Fantomas» est poursuivi pour des faits qui couvrent la période de 2020 au 4 février 2022. 4 de ses collaborateurs sont également arrêtés et transférés à la prison militaire de Ndolo.

Ronsard Luabeya