Affaire Modero: le prévenu ne se reconnaît pas dans la note vocale publiée sur les réseaux sociaux
Listen to this articleL’ancien ministre du Tourisme est détenu, depuis lundi 18 mars, à la prison centrale de Makala après la publication dans les réseaux sociaux d’une note vocale où on l’entend attribuer l’assassinat de Chérubin Okende aux proches de Félix Tshisekedi. Informé de la situation, le procureur général près la Cour de cassation s’est saisi de l’affaire et a décidé de sa mise en détention préventive.
Ce jeudi 21 mars, l’homme a comparu devant les juges de la Cour de cassation. Il est poursuivi pour imputation dommageable et propagation de faux bruits dans l’affaire Chérubin Okende. A cette première audience, il a été auditionné sur les faits qui lui sont reprochés.
Modero Nsimba a réfuté tous les faits qui lui sont reprochés et a affirmé ne se pas reconnaître dans la note vocale propagée sur les réseaux sociaux. Il précise qu’il n’a jamais fait une pareille note vocale. Pour lui, il commentait les faits tels rapportés par Jeune Afrique dans son article.
«Je ne reconnais pas m’avoir enregistré un son et publié. Je ne reconnais même pas ma voix dans l’audio diffusé sur les réseaux sociaux. Il y a des séquences où il y a un fond sonore. Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits comme ç’a été rapporté par Jeune Afrique», a-t-il déclaré devant les juges.
Il faut rappeler que les conclusions de l’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende ont été rendues publiques en début du mois de mars. Selon le procureur général près la Cour de cassation, Chérubin Okende se serait assassiné. Pour la même affaire, le journaliste Stanislas Bujakera a été condamné à six mois de prison et libéré parce qu’il avait purgé sa peine pendant la période du procès.
Ronsard Luabeya
