RDC : Le démon de la corruption a quitté la politique pour l’église dans le choix du successeur de Nangaa

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Le rendez-vous manqué de ce mercredi 10 juin pour la désignation du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la CENI, n’est pas simplement l’absence d’un consensus dans le rang des confessions religieuses. C’est aussi pour entre autres raisons, les soupçons de corruption qui ont pesé dans ce processus. C’est ce qu’indique le communiqué du 10 juin, de la présidence de la plateforme des confessions religieuses sur la désignation de leur candidat commun à la CENI, dont une copie est parvenue à coulisses.net.

 » Compte tenu de l’intransigeance des uns et des autres et des rumeurs persistantes de la corruption, aussi par souci de privilégier une solution consensuelle, le président de séance a jugé bon de ne pas procéder au vote qui reste le dernier recours conformément à la charte des confessions religieuses », lit-on au troisième point de ce communiqué
signé par le cardinal Fridolin Ambongo, vice-président de la CENCO et le révérend André Bokundoa président de l’Église du Christ au Congo, (ECC). Ce document fait ainsi sentir la présence du démon de la corruption dans l’église.

Les confessions religieuses notent qu’après échanges et évaluations, il n’a pas été possible de dégager un consensus sur une personne qui représente les valeurs auxquelles elles tiennent, entre autres le professionnalisme, l’éthique et l’indépendance vis-à-vis des acteurs politiques. Les chefs de confessions religieuses espérent que dans les jours à venir, la recherche du bien-être du peuple congolais l’emportera sur toute autre considération et permettra aux confessions religieuses de trouver un consensus édifiant pour les pasteurs.

C’est sur demande de la présidente de l’Assemblée nationale, que les confessions religieuses se sont réunies du 8 au 9 juin au complexe scolaire Cardinal Monsengwo dans le but de désigner leur candidat commun à la CENI qui devra remplacer Corneille Nangaa.

Christelle K.