RDC-Kasaï-Central: « Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon; la paix c’est aussi la défense des droits de l’homme »(CNDH)

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La commission nationale des droits de l’homme (CNDH) s’est prononcée au sujet des conflits communautaires, qui sévissent dans la région. Elle note que l’absence souvent cruelle de la reconnaissance de l’égale dignité des droits de personnes, des groupes et des sexes, provoque des frustrations, des injustices qui dégénèrent par des ruptures sanglantes.

Le coordonnateur provincial de cette institution d’appui à la démocratie, qui s’est exprimé à propos des violences ayant causé des pertes en vie humaine et dégâts matériels importants dans la cité de Bakwa kenge(Demba),Kundoyi(Dimbelenge) et à Dibaya, précise que la paix authentique et durable doit être construite sur le roc de la vérité, de la justice et de la réconciliation.

Me Vincent Kayembe ajoute également que la paix doit être perçue comme une conviction chez tous et doit commencer dans les cœurs des personnes.

Sur ce, Kayembe Tshiamumanye recommande aux pouvoirs publics de protéger les citoyens et leur assurer la sécurité et aussi garantir la protection des biens.

Aux membres des communautés en querelles, le numéro 1 de la CNDH/Kasaï Central, les invite tous à la clairvoyance, à témoigner de la non-violence qui a plus un effet durable que l’amertume que la guerre engendre inévitablement.

Cependant, le bureau de la CNDH, revient sur la paix qui est une tolérance pleine de conscience de la différence.
Toutefois, il invite toutes les couches de la population de Kananga à prôner la paix et la réconciliation.

Jean Claude Ngalamulume/Kananga.