Kasaï oriental : » Rien ne bloque la descente de bulldozer sur le site DAIPN « ( Honoré Mubenga)
Listen to this articleAprès l’expiration du moratoire accordé aux occupants anarchiques du site DAIPN le 26 septembre, le ministre provincial des affaires foncières, urbanisme et habitat Honoré Mubenga Kankole se défend. Pour lui, rien ne bloque la descente du bulldozer sur le site DAIPN pour raser les constructions anarchiques comme prévu.
« Rien ne bloque la descente de bulldozer sur le site DAIPN pour la destruction des maisons des habitants arnachiques construites . Nous avons donné un délais qui a expiré d’ailleurs le 26 septembre dernier. Nous leur avons demandé de partir d’eux même et de bonne foi, ils n’ont pas voulu. Ainsi nous y descendrons pour les faire partir de force. Car cette population savait que ce site appartenait à DAIPN d’autant plus qu’il avait des bornes et des maisons de DAIPN » a-t-il fait savoir à coulisses.net
Le patron des affaires foncières au Kasaï oriental motive cette mesure par le fait que les poussins qui sont élevés sur ce site présidentiel ne peuvent pas cohabiter avec les humains. Honoré Mubenga indique que ces habitants ne peuvent en aucun cas réclamer du gouvernement provincial un autre site où habiter.
« Cette mesure est prise parce que les poussins sont déjà à DAIPN et ne peuvent être élevés avec les personnes étrangères tout autour. Et de surcroît la nourriture de ces poussins devra être cultivée sur ce site. Même le gouvernement provincial ne peut pas donner un autre terrain d’habitation à la population résidant le site, car elle s’y était installée en âme et conscience, et donc elle s’était préparée en conséquence », a-t-il précisé.
Nous allons descendre sans ménagement pour leur faire partir car on ne badine pas avec l’État » a martelé le ministre Mubenga Kankole
En rappel c’est le 26 septembre dernier que le ministre avait promis de descendre sur le site DAIPN enfin de procéder à la destruction de toutes les constructions anarchiques se trouvant sur ce site. Depuis, aucune action n’a jamais été posée.
Mariam Kabedi
