Kasaï oriental : On n’a pas peur de l’IGF (DG MIBA)

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Une équipe de l’inspection générale des finances (IGF) séjourne à Mbujimayi chef-lieu du Kasaï oriental depuis la semaine passée. Elle a pour mission d’auditer plusieurs entreprises de l’État enfin de se rassurer de l’orthodoxie de la gestion financière. Interrogé sur la présence de cette équipe, le directeur général ad intérim de la minière de Bakwanga (MIBA), Paulin Lukusa Mudiayi a révélé qu’il n’a pas peur de l’IGF, étant donné que la transparence caractérise sa gestion.

Est-ce vous avez leur de l’IGF ? « Pas du tout. Au contraire, nous nous travaillons dans la transparence. Vous savez avec 35 ans et demi de carrière à la MIBA, nous avons appris à travailler droit. Et nous travaillons droit. Donc, on n’a pas peur de l’IGF. On a le contrôle tous les jours ici en interne, lors des conseils d’administration, il y a des commissaires aux comptes qui viennent, tout ça. Et tout ce monde là passe et en fait, ça contribue toujours à la bonne gouvernance », a-t-il déclaré très serein.

Paulin Lukusa Mudiayi a par ailleurs expliqué le système de vente de diamant à la MIBA. Elle se fait aux enchères et non de gré à gré.

« La MIBA a produit. Elle continue à produire et ce diamant, on n’est pas tenu de le vendre au jour le jour…Retenez que, suivant le code minier, la MIBA ne peut pas vendre de gré à gré…non, la vente de la production de la MIBA se fait comme on dit « au tender ». C’est-à-dire on met en compétition tous ceux qui veulent acheter. Ils viendront. Chacun va évaluer et va proposer un prix…celui qui aura rempli les critères de la bonne offre, c’est à celui-là que nous allons vendre la production », a-t-il précisé signalant qu’ils ont vendu aux alentours de 52450 carats.

Marc Valentin Kalcind