Kasaï oriental : «les VBG ont des conséquences sur la personne, sur sa conscience et son corps», Lazare Tshipinda

Kasaï oriental : «les VBG ont des conséquences sur la personne, sur sa conscience et son corps», Lazare Tshipinda
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L’atelier de formation des sensibilisateurs sur les VBG et l’abus sexuel dans les milieux scolaire et communautaire s’est clôturé, samedi 12 mars, au centre multifonctionnel de PMKAO, à l’attention des journalistes et des délégués de l’ESPT de la ville de Mbujimayi.

A cette dernière journée, les participants ont suivi l’exposé du ministre de l’éducation Lazare Tshipinda revenant sur la notion de violences basées sur le genre. Il a mentionné, dans son discours, des actes qui se rapportent aux violences basées sur le genre. Par exemple, le harcèlement dans le milieu scolaire et communautaire qui s’explique souvent par les plaisenteries inutiles se rapportant au sexe, les avances verbales ou des promesses de récompense ou ménace de représaille, les actes de voyeurisme.

Lazare Tshipinda souligne que la violence sexuelle n’a pas seulement des conséquences sur la personne, mais aussi sur la conscience et le corps.

 » La violence sexuelle détruit les liens familiaux, traumatise la société, les victimes vivent avec une double peine je vous encourage donc à ne pas taire les violences sexuelles et les abus« , indique-t-il.

L’atelier s’est terminé par des travaux en groupes. Saluant la richesse de l’exposé du ministre de l’éducation, Eugénie Tshilanda, ministre de genre famille et enfants, a pris parole pour insister sur la responsabilité des acteurs invités à cette activité et leur rôle dans la société afin de mettre fin aux violences basées sur le genre dans la communauté.

Merveille Ngoya Muamba

Rédaction

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