Kasaï Oriental : le maire Ntumba Tshiapota et les bourgmestres des communes font de « Mbujimayi Mankenda » leur crédo

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L’hôtel de ville de Mbujimayi et les communes de Mbujimayi se sont engagés ce mercredi 29 septembre dans la salle du gouvernorat de province devant la gouverneure intérimaire du Kasaï Oriental Jeannette Longa Musuamba à rendre propre le chef-lieu de la province.

Au cours de cette réunion, ils ont à l’unanimité constaté que la ville est insalubre. Après échanges, ils ont retenu quelques recommandations pour améliorer l’hygiène de la ville. Pour le maire Louis d’Or Ntumba Tshiapota, la population est responsable de cette insalubrité. C’est pour cette raison qu’une campagne de sensibilisation est amorcée pour l’aider à changer de comportement.

« On trouve que Mbujimayi c’est une ville qui n’est pas très propre.
Nous nous sommes regardés dans les yeux… Nous avons pris quelques recommandations par exemple, nous allons ensemble avec toutes les communes voir comment nous pouvons utiliser nos services pour pouvoir améliorer la propreté de la ville…L’échec de la propreté de la ville, nous remettons dans la population. Nous sommes en train de sensibiliser la population sur le plan d’hygiène, alors faisons voir à la population que nous avons besoin de la propreté pour maintenir notre santé et nous avons besoin de la propreté pour notre ville », a-t-il dit à coulisses.net

Selon l’autorité urbaine, la population Mbujimayienne résiste aux recommandations faites d’assainir le milieu de vie. Elle jette les immondices et autres déchets ménagers dans la rue rendant davantage la ville malpropre. D’où la campagne « Mbujimayi Mankenda » pour rendre la ville propre.

« Nous avons dit Mbujimayi Mankenda. Nous refusons le mot Salongo parceque c’est une école. Nous voulons que tout citoyen se prenne en charge, tout habitant de la ville prenne la propreté de la ville comme l’une de ses préoccupations…les gens mêmes qui ont plus de moyens prennent les déchets ménagers de leurs maisons. Ils donnent aux chégués, aux enfants de la rue. Ils viennent jetter dans la rue nuitamment. Ils jettent dans la voie publique et le lendemain on regarde les bourgmestres, on regarde le maire de la ville, les chefs des quartiers comme le Papa responsable », a-t-il déclaré.

Louis d’Or Ntumba Tshiapota a conscientisé tout le monde chacun en ce qui le concerne à faire de l’hygiène de la ville son cheval de bataille. Il a par ailleurs sollicité l’implication et l’accompagnement de la cheffe de l’exécutif provincial dans cette lutte contre l’insalubrité que mène l’hôtel de ville avec la collaboration des bourgmestres. Il a en outre condamné les attaques dont les autorités sont la cible quand elles veulent contraindre les récalcitrants à obéir aux ordres établis, en vue d’une ville exempte des déchets et ordures ménagères sur la voie publique.

 » Il faut que la population comprenne que la propreté est individuelle..Il faut que la population nous accompagne aussi. Nous ne sommes pas là pour tuer la population , mais nous sommes là pour qu’ensemble avec la population, nous fassions route ensemble comme on le fait dans d’autres coins. Il faut que la presse nous aide à dire à nos amis , camarades, que le droit ça veut dire les lois et ces lois là sont appliquées par un groupe ou une autorité établie par l’État et quand elle n’applique pas les lois , elle est défaillante et lorsqu’elle va créer des problèmes elle sera à la base de beaucoup de troubles », a-t-il ajouté.

Marc Valentin Kalcind