Kasaï Oriental : la compagnie logix Africa à pied d’œuvre dans le territoire de Miabi avec 600 hectares de maïs

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Le territoire de Miabi connait depuis le mois juin 2021 un impact socio-économique entre autres grâce au groupe logix Africa, une compagnie qui œuvre dans le secteur agricole, pêche et élevage et aussi dans le développement des infrastructures dans les communautés rurales.

Sous la direction de son président Patrick Mulumba Mpiana, cette structure a déjà fait plusieurs réalisations dont la réhabilitation d’environ cinq kilomètres des routes de desserte agricole et 600 hectares de maïs grâce à l’agriculture semi mécanisée.

« Présentement nous sommes en train de développer un projet agricole dans le secteur de Miabi, spécifiquement dans le territoire de Miabi , où nous avons fait 5 kilomètres de desserte agricole et nous sommes sur un site de 600 hectares, où nous exploitons, nous développons pour la culture de maïs et aussi l’élevage« , a-t-il confié à coulisses.net

Patrick Mulumba Mpiana rassure que la compagnie logix Africa poursuit plusieurs objectifs dont l’autosuffisance alimentaire dans le territoire de Miabi et le développement socioéconomique de l’entité.

« Premier objectif, c’est l’autosuffisance alimentaire. C’est pour pouvoir produire localement, transformer localement et consommer le fruit de notre production dans la province même, avant d’être capable d’exporter dans les autres provinces pourquoi pas jusqu’à Kinshasa lorsque nous aurons des routes conséquentes qui peuvent nous amener jusque-là. La deuxième chose c’est le développement socioéconomique. Je pense que si on donne les outils nécessaires aux paysans, on ferait mieux de pouvoir augmenter leur capacité de production par hectare, ils vont eux-mêmes se prendre en charge. Et si les communautés rurales sont développées, ce développement suit jusque dans les villes. Ça doit commencer dans les villages », a-t-il expliqué.

Après avoir échangé avec la gouverneure intérimaire Jeannette Longa Musuamba, le président de logix Africa a fait savoir que l’autorité provinciale a été très réceptive à leur proposition étant donné qu’ils partagent une vision commune qui vise à autonomiser les populations en leur donnant des moyens de s’offrir elles-mêmes la nourriture. Dans cette logique, ils envisagent étendre leurs espaces pour atteindre 1500 hectares.

« Pour ce faire, nous devons résoudre les conflits qui nous entourent sur le terrain où nous sommes. L’autorité a promis son accompagnement personnel pour nous aider à décanter cette situation », a-t-il envisagé.

Marc Valentin Kalcind