Kasaï oriental : épidémie de Monkeypox, la province est en alerte, affirme le Chef de la division provinciale de la santé

Kasaï oriental : épidémie de Monkeypox, la province est en alerte, affirme le Chef de la division provinciale de la santé
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Alors que l’épidémie de Monkeypox a été officiellement déclarée par le gouvernement après que plusieurs cas et décès ont été enregistrés, de nouvelles mesures ont été prises pour la riposte. A Kinshasa et dans quelques provinces de l’ouest et du centre du pays, de nouveaux cas ont été signalés. La province du Kasaï oriental reste en alerte. Mardi 20 août dernier, le Chef de la division provinciale de la santé a déclaré qu’un échantillon de 7 cas a été analysé et a été déclaré négatif à l’épidémie de Monkeypox.

De passage dans une émission diffusée sur une chaîne locale, le chef de la division provinciale de la santé Jean-Pierre Sumba Katende a indiqué que  des mécanismes sont mis en place pour signaler les premiers cas qui arrivent.  « Au Kasaï -oriental, un échantillon de 7 cas envoyé, est déclaré négatif. Cependant la province reste en alerte et des mécanismes sont mis en place pour surveiller la situation », a-t-il affirmé.

Le gouvernement congolais a rapporté près de 16000 cas et 570 décès. Une somme de 10 millions USD a été débloquée pour démarrer la riposte. Il sied de noter que la variole du singe, ou Monkeypox, est une maladie virale rare causée par le virus de la variole du singe, un membre de la même famille de virus que celui responsable de la variole humaine, mais beaucoup moins sévère. Cette maladie est endémique dans certaines régions d’Afrique centrale et occidentale, mais des cas ont été signalés dans d’autres parties du monde ces dernières années.

Modes de transmission

La variole du singe se transmet principalement par contact direct avec des fluides corporels, des lésions cutanées ou des gouttelettes respiratoires d’une personne ou d’un animal infecté. Voici les principaux modes de transmission :

Contact direct avec un animal Infecté : La maladie est principalement transmise aux humains par des animaux infectés, notamment les rongeurs et les primates, par morsure, griffure, ou contact avec le sang, les fluides corporels ou les lésions de la peau ou des muqueuses.

Transmission Interhumaine : La variole du singe peut se propager d’une personne à l’autre par contact étroit, surtout par l’intermédiaire des sécrétions respiratoires, des lésions cutanées d’une personne infectée, ou des objets contaminés par ces fluides.

Transmission Maternelle-Fœtale : Il est possible que le virus soit transmis de la mère au fœtus via le placenta.

Comment prévenir la maladie ?

La prévention de la variole du singe repose sur l’hygiène, la limitation du contact avec des animaux potentiellement infectés et la réduction du risque de transmission interhumaine en évitant les contacts directs avec des personnes infectées. Des vaccins, comme celui contre la variole humaine, peuvent offrir une protection croisée contre la variole du singe.

Bien que la variole du singe soit moins dangereuse que la variole humaine, elle peut entraîner des complications graves, en particulier chez les personnes immunodéprimées ou les jeunes enfants.

Par ailleurs, l’épidémiologiste Sumba Katende invite la population du Kasaï-Oriental au « respect strict des règles édictées pour lutter contre la cette maladie mortelle ».

Ronsard Luabeya

Rédaction

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