Kasaï oriental : deuxième jour de l’atelier sur les violences basées sur le genre en milieux scolaires, les conférenciers disent non au harcèlement sexuel

Kasaï oriental : deuxième jour de l’atelier sur les violences basées sur le genre en milieux scolaires, les conférenciers disent non au harcèlement sexuel
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Poursuite ce jeudi 27 Janvier 2022 de l’atelier de formation des membres des associations féminines sur les violences basées sur le genre en milieux scolaires et communautaires. Il s’agit d’une initiative du ministère provincial du genre, famille et enfants que dirige Eugénie Tshilanda Kazadi. Sous sa conduite, ces assises se tiennent au centre multifonctionnel genre sur le site PMKO dans la commune de Bipemba.

Cette deuxième journée a été marquée par deux exposés, notamment celui du ministre provincial de l’éducation Lazare Tshipinda Kasonga qui a parlé sur les pratiques qui favorisent les violences basées sur le genre, abus et exploitation sexuels dans le milieu scolaire.Dans son allocution, le conférencier s’est beaucoup apesanti sur le sens du mot harcèlement sexuel pour que les femmes sachent comment se protéger.

 » Vous savez, les gens qui harcèlent, ils ont aussi des stratégies pour arriver à leur objectif. Alors il faut étudier tout cela pour comprendre le harcèlement. C’est une conduite qui se manifeste par des actes, des gestes, des paroles à connotation sexuelle. Ce n’est pas des gestes ou des actes normaux, mais les actes de harcèlement qui ont essentiellement une connotation sexuelle », a expliqué le ministre.

Il a aussi révélé le caractère répétitif que revêt l’acte de harcèlement sexuel en dénonçant cette pratique qui prend de l’ampleur dans le milieu scolaire dans la province du Kasaï oriental.

 » Nous devons aussi insister sur un fait. L’acte de harcèlement sexuel a un caractère de répétition. Il faut que ça soit répété et non désiré. Répété et non désiré par l’autre partie, ce qui est une manière de porter atteinte à la dignité ou à l’intégrité physique ou psychologique de la personne. C’est cela que nous dénonçons dans les milieux scolaires avec tous les aspects qu’on vient de voir« , a précisé Lazare Tshipinda.

De son côté, monsieur Tharcisse Muamba chef de bureau chargé des organismes et partenariats au ministère du genre, a formé les participants sur la masculinité positive. Son objectif était de voir l’homme comme étant celui qui peut résoudre les problèmes dans la société au lieu de les créer.

 » Mon sujet a été intitulé : masculinité positive, c’est une pratique qui peut donner réponse à toutes les formes des violences qui apparaissent. Nous trouvons que si les hommes kasaiens arrivent à adopter ou bien à pratiquer ce que nous appelons masculinité positive, ils peuvent résoudre tous les problèmes de violence, et il n’y aura plus beaucoup de conflits que ce soit dans les foyers, que ce soit dans la communauté« , a-t-il expliqué.

Notez que cet atelier de formation ouvert mercredi 26 Janvier va se clôturer ce vendredi 28 Janvier 2022.

Fabrice Kanku Nzeji

Rédaction

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