Kasaï oriental-Affaire coach à la santé:  » je n’ai pas créé un poste »( ministre Martin Nkonu)

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Le ministre provincial de la santé Docteur Martin Nkonu Katambwa a fixé le public ce mercredi 19 février sur la désignation d’un coach à la santé, une question qui a soulevé la controverse dans la classe politique du Kasaï oriental.

D’entrée de jeu, le ministre a tenu à préciser qu’il n’a « pas créé un poste » au ministère qu’il dirige. Le docteur Kazadi Mpoyi à qui il a demandé service en le désignant « coach » fait un travail gratuit. Il ne réclame pas « le salaire », il apporte juste sa contribution dans l’amélioration du système sanitaire.

 » Je n’ai pas créé un poste. Est-ce que j’ai fait un arrêté ? Non(…) Le coach est là pour le transfert des compétences. Le coach est là pour le renforcement des capacités. Nous avons la chance d’avoir docteur Kazadi Mpoyi dans la province. Le monsieur est très expérimenté », a-t-il déclaré insistant sur le fait que « le coaching est une fonction temporaire ».

Il avoue l’avoir approché pour le coaching et ce dernier a dit qu’il peut le faire gratuitement dans trois semaines ». Martin Nkonu précise aussi que ce travail concerne tous les acteurs du secteur de la santé, des hauts cadres au dernier agent.

« Le coaching de la division, de l’inspection, de tous les bureaux de la division, faire aussi le coaching des médecins chefs de zones de santé. Ces jeunes gens nous leur donnons les titres et puis on les abandonne », regrette-t-il. D’où l’importance de ce système pour augmenter leurs compétences et leurs qualités de fonctionnement.

Ce coaching va consister en la formation pour la gestion financière enfin d’aider les gestionnaires à éviter les détournements des matériels et fonds publics ainsi que la gestion des épidémies.

« Il y aura beaucoup des coachings partout dans tous ces hôpitaux » rassure-t-il, avec des gens qui ne seront pas seulement issus de la province. Ça peut être des gens qui viennent de partout à travers le monde pour venir faire le coaching ici.

A ceux qui font des débats sur le clanisme et le tribalisme, le ministre provincial de la santé a une réponse  » si nous voulons avancer, nos familles, nos tribus, nos clans, ne devront pas être les seuls critères d’engagement de quelqu’un ».

Marc Valentin Kalcind