Guerre à l’Est : l’EAC dénonce la violation du cessez-le-feu par les FARDC et le M23

Guerre à l’Est : l’EAC dénonce la violation du cessez-le-feu par les FARDC et le M23
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Dans un communiqué de presse, la force militaire de cette organisation sous-régionale déployée dans l’Est de la RDC pour « imposer » la paix, déplore que ces affrontements hostiles ont mortellement blessé un militaire du contingent Kényan stationné à Kanyamahoro, près de Kibumba, à plus ou moins 15 km au Nord-Est de Goma. La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a dénoncé la violation de l’accord décrétant le cessez-le-feu par les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23.

L’EAC a annoncé que les enquêtes visant à établir les circonstances dans lesquelles cet incident s’est produit ont été ouvertes. Elle a toutefois appelé au retour à l’accord de cessez-le-feu et à la cessation des hostilités entre les FARDC et le M23, soutenu par le Kigali.

Depuis plusieurs semaines, des combats opposent les terroristes du M23 aux groupes d’autodéfense dont les Wazalendo dans plusieurs zones sous leur contrôle. Dans leur déclaration, les forces armées de la RDC affirment veiller à la stricte observance du cessez-le-feu décrété par les Chefs d’Etat à travers la Feuille de route de Luanda et de Nairobi.

Cependant, depuis le mardi 24 octobre, les terroristes du M23 qui ont reçu le renfort en provenance du Rwanda ont attaqué, sans succès, les positions de l’armée loyaliste de la RDC à Kibumba. Face à cette résistance coriace, les M23/RDF ont orienté leurs tirs au mortier vers les positions avancées de la force régionale avec comme objectif d’accuser les militaires congolais d’en être auteurs.

« Au regard de ce qui précède, les FARDC dénoncent et condamnent cette manière barbare et terroriste de la part de l’armée rwandaise opérant sous couvert des M23, qui s’attaquent désormais à la force régionale venue pour imposer la paix et la stabilité à l’Est de la RDC, sur instruction des Chefs d’Etat de l’EAC », a noté Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole des FARDC.

Ronsard Luabeya

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