Economie : la BCC sera assistée pendant trois ans les experts du FMI dans la mise de nouvelles réformes

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Des experts du département des marchés monétaires et de capitaux du Fonds monétaire international (FMI) ont achevé, le 26 octobre 2023, une mission à Kinshasa, consistant à mettre en place un plan d’assistance technique de 3 ans dans le cadre des réformes qu’elle a initiées depuis 2 ans.

Ces réformes visent entre autres à renforcer la supervision bancaire, à améliorer le marché des devises et la gestion des risques ainsi qu’à conformer les comptes de la banque centrale aux normes internationales. La Gouverneure de la BCC Malangu Kabedi Mbuyi qui a eu une réunion avec l’équipe a affirmé que cette mission avait plusieurs équipes qui ont accompagné la Banque centrale du Congo dans la mise en œuvre des réformes. La BCC a mis en œuvre depuis 2 ans un programme très ambitieux de réformes dont l’objectif principal est de mettre ses approches aux normes internationales.

« La Banque centrale en tant que régulateur et superviseur, le programme va nous permettre de travailler sur la stabilité du secteur financier, qui nous permet de voir qu’il y a en place un système bancaire qui met en place une supervision basée sur les risques. En tant qu’entreprise, la réforme phare sur laquelle le FMI nous accompagne va nous permettre de passer à une comptabilité qui est basée sur les normes internationales et qui, à la base, a pour mot clé la transparence. C’est un chantier très important dont nous sommes en train de voir le bout du tunnel. En tant qu’institut d’émission, le FMI nous accompagne à réformer tout ce qui est politique monétaire, la politique de change, la mise en œuvre des instruments, des activités », a indiqué La Gouverneure de la BCC.

 A la tête de la délégation qui a séjourné à Kinshasa, Joannes Mongardini note que l’appui financier est le rôle du département Afrique et précise que la mission a consisté en l’assistance technique. « C’est pour aider la BCC à améliorer sa surveillance sur l’économie, à renforcer la gestion de risques qui menacent l’économie et ceux qui la menacent elle-même ainsi qu’à améliorer la supervision bancaire. Tout ça c’est pour aider le pays à avoir une croissance soutenable parce qu’avec un système financier en bonne santé, la RDC aura l’opportunité d’avoir une croissance plus élevée », a fait savoir  Joannes Mongardini, chef de mission.Pour concrétiser son assistance technique, le FMI a rattaché à la banque centrale un nouveau conseiller résident sur la stabilité financière. Il s’agit du tunisien Nabil Ladhari.

Ronsard Luabeya