RDC : selon ACAJ, Fortunat Biselele serait fait prisonnier politique

RDC : selon ACAJ, Fortunat Biselele serait fait prisonnier politique
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Fortunat Biselele, ancien conseiller de Félix Tshisekedi, serait un prisonnier politique, affirme l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Lors d’une conférence de presse, Me Georges Kapiamba, coordonnateur de cette structure citoyenne a déclaré que le cas de Fortunat Biselele viole les droits de l’homme. Au lieu d’être jugé comme il le faut, cette organisation de la société civile affirme que cet ancien conseiller du président serait fait prisonnier politique.

Pour ACAJ, le déroulement de son procès viole les engagements de la République démocratique du Congo en matière des droits de l’homme. Georges Kapiamba estime que la justice serait soumise aux ordres.

« D’aucuns ne cessent de se plaindre d’une justice aux ordres rendant ses jugements à la carte et sur base des considérations étrangères au droit. L’ACAJ en voudrait pour illustration le cas de Monsieur Biselele Kayipangi alis Bifort, ancien conseiller privé du chef de l’Etat, détenu pour des infractions qui revêtent un caractère éminemment politique ; lesquels font de lui de facto un prisonnier politique. L’interruption brutale des soins médicaux lui prodigués, sa détention ainsi que la reprise de son procès sans tenir compte de son état préoccupant sont questionnables. Une fois de plus, l’ACAJ condamne ce procès politique et non équitable dont le déroulement viole systématiquement les engagements de la RDC en matière des droits de l’homme », a déclaré Me Georges Kapiamba.

L’ACAJ affirme qu’il y a des pressions politiques sur le déroulement du procès de l’ancien conseiller privé du chef de l’État. L’organisation note qu’à l’audience tenue le vendredi 26 mai 2023, les membres du tribunal récusés ont scandaleusement examiné, le banc, les motifs de leur récusation avant de les rejeter. Les observateurs de l’ACAJ ont noté à cette occasion l’existence d’énormes pressions politiques sur le déroulement du procès depuis son démarrage jusqu’à ce jour. L’ACAJ est profondément préoccupée par ces poursuites qui vont indubitablement donner lieu à un procès politique dans un Etat proclamé de droit où personne n’est censée être poursuivie pour ce type d’infraction.

Pour rappel, Fortunat Biselele est poursuivi par la justice pour atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’État. Ce que le collectif de ses avocats n’entend pas de cette oreille et dénonce plutôt un acharnement contre l’ex-conseiller privé du Chef de l’État.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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