RDC: « le cardinal veut se créer des problèmes qui n’existent pas avec l’Udps », répond Michel Ilunga à Ambongo

RDC:  « le cardinal veut se créer des problèmes qui n’existent pas avec l’Udps », répond Michel Ilunga à Ambongo
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Les propos du cardinal Fridolin Ambongo sur Jeune Afrique, accusant l’Udps parti au pouvoir de l’insécuriser, le menacer et l’insulter, n’ont pas laissé indifférents certains cadres de ce parti. Le secrétaire fédéral adjoint en charge de la communication à la fédération de Mbujimayi, Michel Ilunga Katomba estime que le prélat catholique veut se créer des problèmes imaginaires avec le parti cher à Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Dans une interview exclusive accordée ce samedi 30 octobre à coulisses.net, Michel Ilunga invite le cardinal à rester au milieu du village tout en précisant que son parti est majoritairement constitué des fidèles catholiques. Par conséquent, l’Udps ne peut considérer cette église comme son ennemie.

« Je suis un chrétien catholique. L’Udps est constituée de 80% des catholiques donc, nous devons fournir Beaucoup d’efforts pour régler nos affaires privées différemment de celles de l’église. Nous l’Udps, nous ne pouvons jamais considérer l’église catholique comme notre ennemi ou notre adversaire à abattre. Toutes nos manifestations sont sanctionnées par une messe d’action de grâce dans des paroisses de l’église catholique. Là le cardinal veut se créer des problèmes qui n’existent pas avec l’Udps. De notre côté, nous allons toujours le respecter comme notre père spirituel. Nous lui demandons d’être au milieu du village car on ne peut jamais combattre l’église du Christ« , confie-t-il à coulisses.net.

Au sujet de la désignation et la mise en place de la nouvelle équipe de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Michel Ilunga note que que, le fondement de la démocratie c’est la majorité, la majorité l’emporte toujours sur la minorité. Il précise par ailleurs que tous ceux qui ont bloqué la mise en place de la nouvelle équipe de la centrale électorale avaient des intérêts cachés.

Pour lui, si le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait répondu à leur demande de ne pas investir l’équipe de Kadima, il n’y aurait pas la possibilité d’organiser les élections dans le délai constitutionnel et ceux qui contestent aujourd’hui seraient les premiers à accuser le chef de l’État d’avoir l’intention de ne pas organiser les élections.

« Supposons que le chef de l’État ait refusé d’investir la nouvelle équipe de la ceni. Si jusqu’en juin 2022 la CENI n’était pas mise en place, qui allait assumer la responsabilité si les élections n’étaient pas organisées dans le délai constitutionnel en 2023, est-ce les évêques ou Lamuka ?…nous devons nous posé la question suivante en 2023, toutes ces personnes qui avaient mis leurs machines en marche pour bloquer la mise en place de la nouvelle équipe de la ceni , je pense que c’est ces mêmes personnes qui se déchaîneraient contre le Chef de l’Etat pour lui prêter des intentions qu’il n’avait pas dans sa tête« , fait-t-il savoir.

Michel Ilunga Katomba rappelle à qui veut l’entendre que seul le président de la république « est la seule personne redevable vis-à-vis de la population sur la question de la non organisation des élections dans le délai constitutionnel en 2023″.

En rappel, lors d’une interview accordée à Jeune Afrique, le cardinal Fridolin Ambongo avait indiqué que depuis l’accession de l’Udps au pouvoir, il est l’objet des menaces et d’insultes. Bref, il ne se sent plus en sécurité.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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