Kasaï oriental : « S’il y a des sorciers qui viennent là pour vous diviser, quittez ce monde de sorciers », lance Jean-Pierre Dikoma à la jeunesse Kasaïenne

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À quelques mois des élections générales prévues en décembre 2023, l’ancien président de la ligue des jeunes de l’UDPS Kasaï oriental, Jean-Pierre Dikoma appelle les jeunes à éviter d’être instrumentalisés. Se confiant à coulisses.net ce samedi 19 novembre, il déplore l’attitude de la jeunesse qui se laisse manipuler par des politiciens en quête de positionnement. 

Ces jeunes qui sont recrutés par les ennemis de la paix au Kasaï oriental, se livrent à coeur joie aux attaques contre les autorités provinciales, mettant en mal le processus de développement impulsé par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Jean-Pierre Dikoma invite par ailleurs les jeunes de fief électoral à quitter les sorciers qui viennent mettre en œuvre leur plan macabre dans une province en pleine construction.  

« À l’heure actuelle, nous devons quitter la manipulation. Il faut éviter les gens qui vous manipulent pour vous opposer les uns contre les autres. Les jours sont en train de passer et ce mandat de Félix prendra fin un jour…il va nous laisser toujours dans les mêmes désordres ? Ce n’est pas bon. L’autoflagellation, l’autodestruction, nous devons arrêter ce genre de comportement parce que ça ne nous profite pas», confie-t-il.

Et d’ajouter :

« Quand on est divisé, on est affaibli. S’il y a des sorciers qui viennent là bas pour vous diviser, quittez ce monde des sorciers. Soyons soudés, comme la première lettre d’alphabet de notre parti U qui signifie Union. Retournons dans cette union pour que nous puissions construire le Kasaï oriental »

Appel au soutien des autorités

Ce haut cadre du parti présidentiel soutient qu’il ne faut pas jetter l’opprobre sur le Chef l’État car le monde entier observe. Il appelle tous les Est-Kasaïens à l’amour et à la paix pour construire cette province longtemps marginalisée, abandonnée à son triste et malheureux sort par tous les régimes qui ont précédé l’avènement de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

« Ce que je peux adresser à mes frères et sœurs de Mbujimayi, du Kasaï oriental en général, c’est  un message de paix. Un message de solidarité. Ils doivent retenir que de Mobutu en passant par Mzee Kabila et Joseph Kabila, ces régimes là n’ont pas construit le Kasaï. Voilà aujourd’hui avec l’arrivée de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, on commence à construire le Kasaï. Ils doivent soutenir les autorités. On ne peut pas être comme des gens qui sont envoûtés, que tout celui qui arrive est mauvais. On va construire quand?…Nous devons nous interpeller. L’heure n’est pas à ces désordres. L’heure est à la construction du Kasaï parce qu’il n’a jamais été construit. Nous devons nous serrer les coudes», conseille-t-il. 

Marc Valentin Kalcind