Kasaï oriental : ouverture de l’atelier Mwangaza sur les droits des communautés locales à accéder à l’électricité

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Le Conseil régional des organisations non gouvernementales pour le développement (CRONG) a ouvert, ce mercredi 09 août, un atelier Mwangaza sur les droits des communautés locales aux projets des infrastructures électriques, dans la salle polycarpe Mpoyi Ngongo. Cet atelier va avoir lieu pendant trois jours et réunit les cadres de la société civile, les acteurs du secteur privé, les producteurs de l’énergie électrique ainsi que les représentants du Gouvernement et des divisions de tutelle.

C’est le commissaire général chargé de l’énergie Joachim Kalonji qui a ouvert ces assises. Dans son discours, il a salué la tenue de cette activité et a voulu que les participants puissent apporter plus de réflexions constructives. Car, pour lui, l’électricité est l’un des facteurs majeurs et irréversibles qui constituent le socle du développement économique et social.

« Ainsi, l’objet de cet atelier sera de voiler à travers les représentations et doit être sanctionné par les travaux en groupe. Notre souhait est que tout le monde participe avec joie de manière interactive et attentive », a dit le commissaire général en charge de l’énergie tout en saluant le CRONGD pour l’organisation de cet atelier.

Ces assises constituent un cadre d’échange et de réflexion sur la problématique énergétique au Kasaï oriental.  « Nous organisons cet atelier qui a trois volets », a expliqué le secrétaire exécutif du CRONGD Dieudonné Tshimpindibua. Le premier volet concerne le secteur énergétique qui bénéficie de beaucoup d’argent et des investisseurs arrivent en province pour financer les projets de ce secteur.

Le souhait de Dieudonné Tshimpindibua est que le secteur énergétique soit intégré dans l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour en faire un moteur de croissance et de développement dans la société. Le deuxième volet est de définir le quota des communautés locales en bénéficiant de l’électricité. « Il y a des investisseurs, mais quelle est la part de la population. Nous du réseau Mwangaza. Nous avons déjà réfléchi sur le quota. C’est ainsi que nous amenons cette réflexion du réseau Mwangaza parce qu’on ne sait pas voir ce que représente le quota de la population », a-t-il affirmé. Le troisième volet consiste à analyser une proposition d’un arrêté national portant sur la répartition de l’électricité.

L’objectif est d’amener les participants à s’approprier la réflexion du réseau Mwangaza et faire en sorte qu’il y ait une large diffusion sur le quota de la population, a indiqué le secrétaire exécutif du CRONGD Kasaï oriental. Pour cette première journée, Dieudonné Tshimpindibua a été le seul facilitateur qui est revenu sur le thème : « Note sur le quota de distribution de l’énergie (libéralisation du secteur de l’électricité et l’arrivée de nouveaux producteurs n’ont pas d’électricité dans les ménages ». Il a profité de l’occasion pour présenter les conclusions d’un rapport sur les producteurs énergétiques dans le pays. Il faut noter que cette activité est organisée avec l’appui de Ressources Matters.

Ronsard Luabeya