Kasaï oriental : le député provincial Daddy Sawa Kangudia au chevet d’un ouvrier tabassé à la SACIM

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Des cas de maltraitance des ouvriers ont été rapportés ces derniers jours à la Société Anhui-Congo d’investissement minier. Un ouvrier Congolais qui travaille au service de jardinage pour le compte de la société a failli perdre sa vie à cause des coups de fouets qui lui ont été infligés sur ordre de ses chefs hiérarchiques, dont l’un est un sujet chinois. Il a été fortement tabassé au point qu’il est aujourd’hui pris en charge à l’hôpital secondaire de Boya.

La victime affirme qu’il serait passé à tabas sur ordre d’un chef, un sujet chinois et qu’il a été immobilisé et obligé de se voir infligé cinquante coups de fouets. Il ajoute qu’après cela, il a été séquestré dans un cachot sans que personne ne se soucie de sa situation et que c’est sa famille qui lui est venu au secours. « Ils me frappaient. Deux d’entre eux m’avaient immobilisé à la tête et trois autres aux pieds. Malgré mes pleurs, Mr Gung [Nom n’est pas bien repris] a ordonné qu’on me donne 50 coups de fouets. Après cela, je me sentais très mal dans le cachot. C’est ma famille qui m’a fait libérer en payant  30.000 FC, alors que j’urinais du sang», a précisé l’employé.

De leur côté, les responsables de la SACIM nient les faits. Ils disent ne pas être au courant du cas d’un employé qui a été ainsi puni après avoir été surpris avec quelques kilos de viande. Ce qui a interpellé le député provincial Daddy Sawa Kangudia. Ayant appris que cet employé de la société avait subi ce traitement inhumain, il a lui-même fait le déplacement de la société, basée à Tshibwe dans le territoire de Miabi, pour y rencontrer les responsables de la SACIM afin de comprendre les circonstances qui expliquent ces cas de violation des droits de l’homme enregistrés dans leurs installations.

Sur place, le député provincial de Miabi a vivement protesté contre le traitement infligé à son campatriote quelle que soit la faute commise. Le Coordonnateur de la SACIM Alex Tshidibi a précisé à son hôte que son entreprise n’est pas au courant d’un quelconque mauvais traitement subi par ce jeune travailleur. Sans vouloir se justifier, il a souhaité que la justice militaire qui s’est déjà saisi de l’affaire fasse son travail pour rétablir la vérité et sanctionner les coupables.

Le député provincial Daddy Sawa Kangudia est allé au chevet de la victime pour réconforter et lui apporter son soutien. Auprès des médecins, il s’est informé de l’évolution de l’état sanitaire de cet ouvrier.

RL