Tentative d’empoisonnement contre le ministre de la justice, selon son cabinet

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Les récentes découvertes faites au sein du cabinet d’un ministre congolais ont plongé le pays dans l’inquiétude et suscité de nombreuses questions sur les motivations derrière ce qui semble être une tentative d’empoisonnement. Selon un communiqué publié ce mercredi, la police scientifique a découvert des éléments troublants dans le bureau du ministre ainsi que dans l’antichambre adjacente, renforçant les soupçons d’un acte criminel prémédité.

D’après les experts, plusieurs substances inquiétantes ont été trouvées : une mystérieuse poudre blanche dispersée à divers endroits, un liquide suspect versé dans le réfrigérateur, et un produit chimique émettant un gaz piquant ayant été introduit dans les toilettes. Ces éléments ont conduit à une intoxication avérée chez plusieurs membres du cabinet, qui ont été rapidement pris en charge et sont actuellement sous traitement médical.

Cette découverte intervient deux jours après l’annonce d’une intrusion par effraction dans le bureau du ministre, survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre. Selon le communiqué précédent, la porte de l’antichambre avait été forcée et le système de surveillance électronique réinitialisé, indiquant une opération méthodique et soigneusement planifiée. De la poussière suspecte avait également été dispersée dans le bureau, ce qui avait immédiatement déclenché une enquête approfondie.

Ces événements dramatiques se déroulent dans un contexte de tensions grandissantes, alors que le ministre mène des réformes audacieuses pour nettoyer et moderniser le système judiciaire congolais, une tâche qui lui a valu autant de soutiens que d’ennemis. Le cabinet du ministre n’a pas encore désigné de suspects, mais il a fermement dénoncé ces incidents comme étant l’œuvre de « forces négatives et mafieuses » déterminées à entraver la lutte pour la justice et la transparence en République Démocratique du Congo.

Les autorités congolaises ont promis de faire toute la lumière sur cette affaire, considérée comme une menace directe contre un acteur clé du gouvernement engagé dans la bataille pour la réforme judiciaire. Ce climat de menace, que certains qualifient déjà de « guerre de l’ombre », pourrait bien être le signe que les résistances aux changements en cours sont plus féroces que jamais. Les yeux restent rivés sur l’évolution de l’enquête, alors que la RDC est confrontée à un nouvel épisode de défiance contre les efforts de réforme étatique.

Ce n’est pas la première fois que des tentatives d’intimidation de cette nature sont rapportées en RDC, un pays où les enjeux politiques et économiques rendent certains responsables particulièrement vulnérables aux attaques de ceux qui souhaitent maintenir le statu quo. Pour beaucoup, cet incident est un rappel brutal des dangers auxquels sont exposés ceux qui se battent pour l’instauration d’un État de droit en RDC.

Ronsard Luabeya