RDC : le ministre de la Justice victime d’un empoisonnement, une série d’incidents troublants au cœur de son cabinet
Ce samedi, des sources proches du ministre de la Justice ont confirmé que les résultats des analyses sont tombés : le ministre a été testé positif à un poison, une situation qui l’a poussé à prendre des mesures urgentes pour ses soins. Cet empoisonnement présumé s’inscrit dans une série d’incidents inquiétants qui secouent son cabinet depuis plusieurs jours.
Les premières inquiétudes avaient déjà été exprimées en début de semaine par le cabinet du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, à la suite d’événements alarmants survenus dans ses locaux. Parmi ces événements, un empoisonnement présumé et une effraction non élucidée dans les bureaux ministériels, qui laissent présager un climat de grande insécurité.
Mercredi, un communiqué officiel a révélé que la police scientifique avait mis en évidence des éléments troublants d’empoisonnement. Des substances suspectes ont été retrouvées dans le bureau du ministre et dans l’antichambre adjacente. Selon les experts, des traces de « poudre blanche » ont été détectées à plusieurs endroits, ainsi qu’un « liquide suspect » versé dans le réfrigérateur du bureau. Pire encore, des « gaz piquants » se dégageaient des toilettes, laissant présager une tentative d’intoxication délibérée. Ces découvertes ont mené au diagnostic d’empoisonnement pour plusieurs membres du cabinet, actuellement sous traitement médical.
Une effraction aux contours mystérieux
Deux jours avant ces révélations, le cabinet avait déjà signalé une intrusion inquiétante dans le bureau du ministre. Selon le communiqué, dans la nuit du 1er au 2 septembre, la porte de l’antichambre a été forcée, et le système de surveillance électronique a été réinitialisé. Les intrus auraient délibérément dispersé des poussières suspectes dans l’enceinte du bureau, augmentant ainsi les soupçons d’un acte prémédité. Cette effraction, associée aux découvertes ultérieures, a immédiatement déclenché une série d’enquêtes visant à élucider ces événements que les autorités qualifient de tentatives d’intimidation.
Le cabinet ministériel n’a pas hésité à pointer du doigt « des forces négatives et mafieuses » qui chercheraient à déstabiliser le ministre dans ses fonctions. Pour l’instant, aucun suspect n’a été officiellement identifié, mais l’enquête se poursuit pour déterminer l’origine de ces actes malveillants.
Un contexte tendu autour des réformes judiciaires
Ces incidents surviennent alors que le ministre de la Justice est au cœur d’une campagne intense pour réformer et assainir le système judiciaire congolais. Ses efforts pour restaurer la transparence et renforcer la lutte contre la corruption ont suscité de nombreuses tensions au sein de certains cercles influents, ce qui pourrait expliquer ces attaques ciblées.
Les autorités congolaises, bien conscientes de la gravité de la situation, promettent de faire toute la lumière sur ces actes qu’elles considèrent comme une atteinte directe à l’intégrité et à la sécurité du ministre, mais également à l’ensemble des efforts de réforme en cours. Le ministre de la Justice, résolu à ne pas céder aux pressions, a affirmé qu’il poursuivrait sa mission avec la même détermination.
Un climat d’insécurité pesant
Alors que le ministre prend des dispositions pour traiter son empoisonnement, la menace qui pèse sur son cabinet met en lumière un climat d’insécurité palpable au sein des institutions de la RDC. La justice congolaise, en pleine transformation, est confrontée à des défis multiples, et ces actes de sabotage renforcent l’urgence de protéger les réformateurs contre ceux qui tentent de maintenir un statu quo.
L’opinion publique attend désormais avec impatience les résultats des enquêtes et les mesures qui seront prises pour assurer la sécurité des hauts responsables et garantir la continuité de la lutte contre la corruption en RDC. Le ministre de la Justice, quant à lui, semble plus déterminé que jamais à surmonter cette épreuve.
Ronsard Luabeya