Kasaï oriental : face l’insécurité à Mbujimayi, Georgette Ndaya plaide pour l’encadrement de la police

Kasaï oriental : face l’insécurité à Mbujimayi, Georgette Ndaya plaide pour l’encadrement de la police
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L’encadrement de la police au niveau provincial et l’amélioration des conditions de vie des policiers, c’est ce que préconise Georgette Ndaya, Bourgmestre de la commune de Dibindi. Dans un entretien accordé ce mercredi 22 juin à Coulisses.net, l’autorité municipale déplore les conditions dans lesquelles les policiers vivent, alors qu’ils sont des acteurs majeurs dans la lutte contre l’insécurité. Si la situation sécuritaire doit s’améliorer, la solution passe par une bonne prise en charge des policiers.

« Leurs conditions précaires de vie peuvent conduire à l’insécurité. Vous trouverez un policier commis à la garde où à la protection d’un milieu quelconque, il y en a qui font 3 ou 4 jours sans manger, ils ne savent même pas subvenir aux besoins de leurs familles », déclare la Bourgmestre de Dibindi.

Elle ajoute que beaucoup de policiers sont des parents et ne sont pas capables de répondre à leurs propres besoins et ceux de leurs familles. « Comment une telle personne qui n’a pas mangé depuis 3 jours peut rencontrer un citoyen en route pendant la nuit, sans ravir ce qu’elle a. Alors si on commençait par là, les autres solutions peuvent suivre. Je sais que la solution, ce n’est pas à notre niveau, la réponse c’est au niveau macro. Même si nous parlons de cela, c’est un plaidoyer que nous faisons », souligne Georgette Ndaya.

Au cours de ces dernières semaines, l’insécurité a refait surface sur la ville de Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï oriental. Au cours de ce mois de juin, trois cas d’assassinats ont été signalés dans de différentes communes, sans compter des cas d’extorsion, et des vols à mains armées.

Fabrice Kanku Nzeji

Rédaction

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